L’équipage australien remporte l’Act 2 du @sailgp, @SailGPFRA 5ème

La dernière journée de l’Act 2 du Sail GP San Francisco aura de nouveau été animée.

Photo: Lloyd Images for SailGP

Les deux courses en flotte permettaient aux anglais et aux australiens de s’imposer. L’équipage aux couleurs nippones figurait de nouveau en bonnes places avec une 2nde et une 4ème places. Les français terminaient quant à eux 5èmes des deux manches du jour, il manque encore quelques heures de vol à l’équipage tricolore pour capitaliser leurs beaux débuts de manches. Afin de parfaire les automatismes nécessaires à la parfaite maîtrise de ces F50, les franchies passeront par la case simulateur. Ceci semble avoir été particulièrement bénéfiques aux anglais, qui ont passé un cap grâce à cet outil.

Le duel en match race opposait  donc l’Australie et le Japon. Une manoeuvre ratée sur le bateau japonais au passage de l’avant dernière bouée offrait la victoire finale aux australiens après un beau combat.

Les réactions du team français :

Franck Citeau, l’entraîneur du France Sait GP Team :
« Aujourd’hui, c’était notre quinzième navigation sur le bateau. Nathan Outteridge, le barreur du F50 japonais en était à sa 250e. Quand on comprend ce delta, on comprend tout. On prend de beaux départs et puis on perd du terrain dans les transitions. Quand on passera tous les foiling tacks (virements de bord en vol), on sera davantage au contact. Ces bateaux sont de vraies usines à gaz et puis il y a la question de l’appréhension de la vitesse. Jusqu’à 12 nœuds de vent, ça va. Mais au delà, le bateau n’est plus le même, il faut passer cette appréhension, adapter les réglages, la puissance et le comportement à bord ».

Billy Besson, skipper du F50 tricolore :
« La solution pour nous, confie, est d’aller faire du simulateur à Londres – développé par les ingénieurs de l’équipe suédoise de la dernière America’s Cup, ce simulateur de F50 a déjà permis aux équipes de s’entraîner à manœuvrer au sec – .
Nous avons programmé deux journées là-bas avant New York et nous y repasserons 48 heures supplémentaires avant Cowes. Les Anglais y sont allés avant San Francisco et il semble qu’ils aient passé un énorme cran grâce à ça. En tout cas, on sait que chaque heure passée sur le simulateur ou sur le bateau est bonne à prendre. »

Prochain rendez-vous, à New York les 21 et 22 juin.

Classement SailGP San Francisco :
1 Australie 47 pts
2 Japon 46 pts
3 Grande Bretagne 43 pts
4 Etats Unis 37 pts
5 France 28 pts
6 Chine 27 pts

Classement général après Sydney et San Francisco :
1 Australie, Tom Slingsby, 93 pts
2 Japon, Nathan Outteridge, 91 pts
3 Grande Bretagne, Dylan Fletcher, 79 pts
4 USA, Rome Kirby, 68 pts
5 France, Billy Besson, 61 pts
6 Chine, Phil Robertson, 60 pts

 

@SailGP : du grand spectacle en baie de San Francisco

La journée d’hier a été spectaculaire en baie de San Francisco avec les six F50 sur la ligne de départ pour cette première journée du second événement des SailGP.

Pour rappel, cette série, initiée et financée par Larry Ellison, double vainqueur de l’America’s Cup en 2010 et 2013, se courre sur les F50, des catamarans à foils et à aile rigide. Ces catamarans sont monotypes, ils ont pour base les AC50 de la 35ème Coupe de l’America, ils ont été reconditionnés pour les rendre strictement identiques et améliorés pour favoriser le vol stabilisé.

Photo: Lloyd Images for SailGP

Trois manches ont donc été courues, dans 15 à 2à noeuds de vent, avec des vitesses de plus de 30 noeuds au près et plus de 40 noeuds sur les portants.

L’équipage sous couleurs japonaises, mais mené par l’australien Nathan Outteridge a survolé la flotte avec trois victoires. Les Australiens ont également brillé avec deux 2ndes places et une 3ème, les anglais se sont également fait remarquer avec des places de 3,4 et 2.

Côté français, la journée aura été marquée par une accumulation de soucis, sur la première manche,  Timothé Lapauw, un des grinders se blessaient au membre inférieur lors d’un empannageet finissait difficilement la manche avant d’être remplacé par Nicolas Heintz.  Verdict pour le jeune français, déchirure partielle de l’ischio-jambier.

Sur les deux manches suivantes et malgré de bons départs, se sont des soucis techniques qui handicapaient les français ; avec des problèmes sur le système hydraulique de descente et de montée des foils.

Eloi Stichelbaut for SailGP

Les français pointent en dernière position, malgré de belles phases.

 

Classement provisoire après trois manches :
1 Japon 30 pts (1,1,1)
2 Australie 26 pts (2,2,3)
3 Grande Bretagne 24 pts (3,4,2)
4 Etats Unis 22 pts (4,3,4)
5 Chine 17 pts (6,5,5)
6 France 16 pts (5,6,6)

Trois régates sont prévues ce soir, deux en flotte dès 21h30 heure française, puis la finale entre les deux premiers en match race.
A suivre sur canal + sport ou sur l’application du SAIL GP

Les Extreme Sailing Series adoptent le GC32 comme nouveau support en 2016

Les Extreme Sailing Series se dérouleront comme prévu sur un multicoque à foils pour leur 10ème saison en 2016.

Les organisateurs ont finalement opté pour un bateau existant en adoptant le catamaran GC32. Ce monotype navigue depuis plusieurs années et a déjà démontré sa fiabilité et des performances spectaculaires.

Ce passage au foiler nécessitera une adaptation du format des Extreme Sailing Series qui se déroulaient jusqu’ici essentiellement en stade nautique. Le circuit incluera désormais des épreuves pro-am sur des parcours réduits et des épreuves sur plan d’eau ouvert quand la configuration des villes-étapes le permettra. Saint-Petersbourg, Cardiff et Sydney sont d’ores et déjà prévus au programme 2016.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

OC Sport a passé une commande de catamarans GC32 afin d’assurer la participation des équipes au circuit 2016.

OC Sport, l’organisateur des Extreme Sailing Series et The Great Cup, celui du circuit GC32 souhaitent  développer à moyen terme une série d’événements sur différents continents qui seront un vivier pour les Extreme Sailing Series qui constituera le circuit « élite ». Les deux sociétés souhaitent également organiser un Championnat du Monde annuel de GC32, accessible à tous les bateaux existants.

Voile-Multicoques.com/Baptiste Morel

Voile-Multicoques.com/Baptiste Morel

Andy Tourell, Directeur des Extreme Sailing Series explique : “le plan à moyen terme est d’organiser des circuits de GC32 sur les différents continents destinés aux équipes professionnelles et aux propriétaires privés, qui pourront ensuite accéder au circuit mondial des Extreme Sailing Series. C’est une période très intéressante pour les Extreme Sailing Series et les GC32. Nous avons toujours cherché des façons d’innover dans notre sport et une fois de plus, nous ouvrons de nouvelles portes dans le milieu de la voile, à la fois par le développement d’une pyramide sportive mondiale et en faisant régater ces bateaux à foils en flotte sur nos parcours en stade nautique, ce qui constitue une première”.

“OC Sport continuera de travailler avec les équipes et nos partenaires pour garantir le succès à long terme des Extreme Sailing Series, en portant notamment nos efforts sur la recherche et le développement. Les années à venir s’annoncent passionnantes pour notre sport, que ce soit pour les marins, pour les équipes, pour les sponsors, pour les chantiers de construction que pour nous en tant qu’organisateurs d’événements”.

Rien n’a été dévoilé concernant le plateau de la prochain saison, une partie de la flotte de la Bullitt GC32 Racing Tour devrait intégrer les ESS, comme Alinghi, ou Oman Sail (qui est en largement en tête des ESS 2015 et du circuit GC32) et qui pourrait poursuivre avec deux bateaux.

La situation est moins certaine pour d’autres équipes notamment pour les deux équipes françaises participant au circuit GC32 Spindrift racing et Engie dont la communication est plutôt tournée vers les pays frontaliers de la France.

Certains teams des Extreme Sailing Series devraient également poursuivre l’aventure en foiler, dont Red Bull, qui sponsorise déjà un circuit foiler, le Red Bull Foiling Generation (sur Flying Phantom).