Trophée Jules Verne : démâtage de Spindrift 2 au large de Brest

Yann Guichard et ses équipiers avaient quitté Brest en début d’après-midi afin de rejoindre la ligne de départ d’une tentative de Trophée Jules Verne. Le skipper qualifiait cette tentative de dernière chance, la saison des record prenant fin, les conditions s’annonçaient musclées avec un début de parcours au près dans plus de 30 noeuds de vent et 2 à 3 mètres de houle.

Vers 16h15, le maxi trimaran a démâté  entre la pointe de Saint Mathieu et Camaret.
Au moment du démâtage Spindrift 2 évoluait alors dans un flux de secteur ouest d’une trentaine de noeuds, dans une mer de 3 mètres et naviguait 2 ris J3 (ORC) au près à 15-18 noeuds.

Le trimaran a été remorqué par une vedette de la SNSM jusqu’à Brest, le mât et la voilure ont été largués sur la zone du démâtage du fait de la proximité de la côte. Ils font l’objet d’un appel à la vigilance.

© Chris Schmid/Spindrift racing

Yann Guichard, skipper du Maxi Spindrift 2  : « L’équipage est sain et sauf. C’est allé très vite ! En quelques secondes, le mât était tombé… Nous sommes tous très tristes : cela faisait déjà deux mois que nous patientions pour cette nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne. C’était la fenêtre de la dernière chance… C’est forcément une très grosse déception pour toute l’équipe, autant en mer qu’à terre car nous étions prêts. Il y a eu un gros travail d’optimisation sur le bateau et tout s’arrête en quelques instants. » déclarait Yann Guichard

« Nous faisions route vers la ligne de départ : les conditions étaient musclées, avec trente nœuds de vent et trois bons mètres de creux. Et quelques minutes avant que nous engagions notre virement vers la pointe Saint-Mathieu, le mât s’est rompu pour une raison inconnue. Il n’y a pas eu de blessés à bord et c’est le plus important. Malheureusement, nous avons du larguer le mât à la mer pour ne pas prendre de risques pour l’équipage car nous n’étions qu’à un mille et demi des roches du Toulinguet. Des opérations sont en cours pour pouvoir récupérer le gréement au plus vite car les conditions météorologiques vont se dégrader dès mardi matin. Maintenant, on va essayer de se poser pour comprendre ce qui s’est passé et puis aller de l’avant. »

 

Trophée Jules Verne : retour à Brest pour Spindrift2

Yann Guichard et son équipage ont fait demi tour et s’apprêtent à entrer dans le goulet de Brest, seulement quelques heures après avoir quitter le quai Malbert.

© Chris Schmid/Spindrift racing

En cause pour ce faux départ, la météo avec une absence de vent au large et donc l’impossibilité d’accrocher le front qui devait les emmener à l’équateur. Le skipper en accord avec le routeur à terre ont donc choisi de retourner à terre et de se remettre en stand-by.

Une nouvelle fenêtre pourrait de nouveau s’ouvrir en fin de semaine pour l’équipage de Spindrift 2.

Trophée Jules Verne : top départ ce soir pour l’équipage de Spindrift 2

Yann Guichard et ses onze équipiers vont quitter le port de Brest cette après midi afin de rejoindre la ligne de départ de leur tentative de Trophée Jules Verne entre Ouessant et le Cap Lizard. Ils devraient débuter cette tentative de record autour du monde en équipage entre 22h et 1h.
L’équipage de Spindrift2 n’aura pas eu beaucoup d’opportunités météos durant ce long stand by. Ils bénéficieront des conseils de Jean-Yves Bernot, qui sera leur routeur à terre.


L’entame s’annonce atypique, comme l’explique le skipper de Spindrift 2, Yann Guichard :
« Nous n’avons pas eu d’ouverture depuis le début de notre stand-by mi-novembre ! C’est la première opportunité qui se dessine mais on va commencer par faire du près pour aller chercher un front dans l’Ouest qui va ensuite nous permettre de descendre avec du vent de Nord-Ouest vers les Canaries. À l’exception de cette entame, la route s’annonce assez classique avec une aile de mouette sous l’anticyclone des Açores…
L’anticyclone de Sainte-Hélène dans l’Atlantique Sud ne semble pas nous barrer la route, mais ne nous leurrons pas : nous avions prévu un stand-by jusqu’à la fin du mois de janvier et en partant en début de cette semaine, nous n’avons plus de joker ! Ce sera une tentative réussie ou non, il n’y en aura pas d’autres cet hiver… Il faut donc que nous fassions un temps correct (autour de 12 jours) pour arriver à la longitude du cap des Aiguilles. Francis Joyon et ses hommes n’avaient pas pu faire un super score lors de leur Trophée Jules Verne (12j 21h 22’) mais avaient enchaîné un Indien remarquable !  Spindrift 2 est prêt, l’équipage est prêt, nous sommes heureux de partir ! Il n’y a que la nourriture fraîche que Xavier Revil ira chercher lundi matin… Pour un départ du quai vers 18h00 et un passage de ligne tard dans la soirée. »

Le temps de passage estimé à l’équateur est d’environ cinq jours, il faudra ensuite un bon enchainement dans le grand sud afin d’aller chercher le chrono du détenteur du record, l’équipage d’Idec Sport en  40 j 23 h 30 min 30 s.

L’équipage de Spindritt 2 pour cette tentative de Trophée Jules Verne sera constitué de :
Yann Guichard (skipper)
Erwan Israël (navigateur)
Jacques Guichard (chef de quart/barreur-régleur)
Christophe Espagnon (chef de quart / barreur numéro un)
Xavier Revil (chef de quart/barreur-régleur)
François Morvan (barreur-régleur)
Antoine Carraz (barreur-régleur)
Thierry Chabagny (barreur /numéro un)
Ewen Le Clech (barreur-régleur)
Sam Goodchild (barreur / numéro un)
Thomas Le Breton (barreur-régleur)
Erwan Le Roux  (barreur-régleur)

Routeur à terre  : Jean Yves Bernot

 

Tour du Monde en solitaire : le record pour François Gabart

François Gabart a bouclé son tour du monde la nuit dernière à 2h45, avec un temps  de  42 jours 16 heures 40 minutes et 35 secondes,  le marin s’adjuge le record du tour du monde en solitaire dès sa première tentative.
Le skipper améliore de 6 jours 10 heures 23 minutes et 53 secondes le chrono de Thomas Coville (49 jours 3 heures 4 minutes 28 secondes) établi l’année dernière.
Il s’adjuge également le deuxième temps absolu, équipage et solitaire confondus, sur le tour du monde, derrière l’équipage  d’IDEC Sport (Francis Joyon : 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes).

Photo Jean Marie Liot / DPPI / MACIF

Le trimaran MACIF aura réellement parcouru 27 859,7 milles, sa moyenne réelle sur ce parcours est de 27,2 nœuds.

 

Tour du Monde en solitaire : François Gabart à quelques heures du record

Il ne reste plus que 140 milles à parcourir pour François Gabart sur son trimaran MACIF avant de couper la ligne d’arrivée de son tour du monde en solitaire sans escale.
Le marin devrait couper la ligne située entre Ouessant et le Cap Lizard entre 4h et 4h30 cette nuit.

©Vincent Curutchet / ALeA / Macif

Sauf avarie de dernière minute, le skipper devrait améliorer le temps de Thomas Coville de 6 jours et il devrait donc abaisser le temps du record à environ 43 jours avec une moyenne réelle de près de 27 noeuds (22 sur la route théorique).

 

 

L’arrivée à Brest est prévue vers 11h , le rendez-vous est donné quai Malbert pour accueillir le skipper.

Un live sera mis en place dès 10h
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>> En Facebook live sur notre page Macif Course au Large

 

 

 

Tour du Monde en solitaire : François Gabart attendu dimanche à Brest

François Gabart est donc attendu sur la ligne d’arrivée de son tour du monde en solitaire dimanche matin, il devrait s’amarrer quai Malbert à Brest dimanche 17 décembre dans les heures suivant son passage de ligne.
Sauf avarie de dernière minute, le skipper devrait décrocher ce record avec une belle avance sur le temps de Thomas Coville.

Photo Jean Marie Liot / DPPI / MACIF

Il ne lui reste qu’une petite difficulté avant Ouessant, le passage de la dorsale qui barre la route du trimaran.
Le routeur de MACIF Jean-Yves Bernot envisage deux options : s’enfoncer sur la route optimale nord, jusqu’au 50° nord, sans trop s’éloigner du centre du terrain pour le cas où la dorsale s’affaisserait rapidement, ou aller droit au but en mettant du sud dans la trajectoire, quitte à reprendre du nord si la situation était finalement défavorable.

 

Tour du Monde en Solitaire : nouvelle moisson de records pour François Gabart

Le skipper du trimaran MACIF n’en finit pas d’affoler les chronos depuis son départ de son tour du monde en solitaire.

©Vincent Curutchet / ALeA / Macif

Une semaine après le Cap Horn, François Gabart a déjà passé l’équateur dans un nouveau temps record hier, dimanche 10 décembre à 11h35, après seulement 36 jours 01 heure et 30 minutes de mer. Son avance sur le record de Thomas Coville est donc conséquente avec 5 jours 13 heures et 23 minutes de mieux au passage dans l’hémisphère Nord. Son écart par rapport au détenteur du Trophée Jules Verne est minime puisque François Gabart ne concède moins de 24h sur le temps réalisé par Francis Joyon et l’équipage d’IDEC Sport  (35 jours 4 heures et 09 minutes), il décroche donc le second temps équipage et solitaire confondus au passage de l’équateur.

Le marin a bénéficié de conditions favorables pour la remontée de l’Atlantique Sud il  s’octroie en plus le meilleur temps absolu sur le tronçon Cap Horn-équateur en 06 jours 22 heures et 15 minutes.

Le passage du Pot au Noir n’aura été qu’une formalité puisque le skipper a avalé la zone de convergence et navigue désormais dans les alizés.

A noter que des routeurs dont Christian Dumard, annoncent une arrivée en fin de semaine, samedi ou dimanche, avec un temps estimé entre 42 et 43 jours pour ce tour du monde.

Tour du Monde en Solitaire : le Horn pour François Gabart avec de nouveaux records à la clé

François Gabart a franchi dimanche 3 décembre 2017 à 13h20 le Cap Horn.
Le skipper du trimaran MACIF a franchi la longitude du Cap Horn après seulement 29 jours 3 heures et 15 minutes après son départ de Ouessant.

Photo Jean Marie Liot / DPPI / MACIF

Le marin améliore de 2 jours 8 heures et 15 minutes le temps de référence en solitaire entre Ouessant et le cap Horn, de Thomas Coville (31 jours 11 heures et 30 minutes), et décroche  le deuxième temps de l’histoire des tours du mondes à la voile, solitaire et équipage confondus, puisque le marin se classe derrière  Francis Joyon et son équipage d’IDEC Sport en 26 jours 15 heures et 45 minutes.
Il établit dans le même temps  record absolu (solitaire et équipage confondus) de la traversée du Pacifique Sud (Tasmanie-Cap Horn) en 7 jours 15 heures et 15 minutes, soit 6 heures de mieux que l’équipage d’IDEC Sport.

La vacation de François Gabart au passage du Horn

Le skipper évolue à environ 300 milles au large des Falkland, sur une route quasi directe pour cette remontée au large des côtes sud américaines.

Le récapitulatif de la semaine du marin en vidéo :

Tour du Monde en solitaire : Près de 1000 milles d’avance pour François Gabart

Après 48 heures éprouvants, dans des conditions de mer difficile, François Gabart a retrouvé dans conditions plus favorables à son record, avec un mer moins formée.

Photo Jean Marie Liot / DPPI / MACIF

Le trimaran MACIF a donc retrouvé des vitesses de l’ordre de 30 à 35 noeuds, et l’avance se majore à près de 1000 milles ce soir.
Il devrait conserver des conditions favorables jusqu’au Horn, grâce à une dorsale en cours de formation et qui lui permettra de  faire route directe vers le dernier grand cap de ce tour du monde.
En toute logique, François Gabart devrait se présenter au Horn dimanche soir avec deux jours d’avance sur le record de Thomas Coville.

 

 

 

 

 

Tour du Monde en Solitaire : François Gabart à l’avant d’une dépression musclée

François Gabart a fort à faire avec la dépression qui l’accompagne, plus que le vent fort, c’est l’état de la mer qui est plus problématique pour le skipper. Néanmoins ce phénomène météo pourrait l’amener directement vers le Horn s’il parvient à se maintenir à l’avant de celle-ci.

©Vincent Curutchet / ALeA / Macif

François Gabart, skipper du trimaran MACIF :
« J’essaie de rester à l’avant (de la dépression) pour échapper à son centre. Ce sera un peu la course pendant trois ou quatre jours. Je fais encore le dos rond face à cette mer qui est de plus en plus grosse, d’heure en heure, pour essayer de rejoindre le cap Horn le plus vite possible ». 

Qui plus est le marin s’est fait une frayeur hier en rencontrant un iceberg, dans une zone censée épargnée par les glaces dérivantes.

 

 

 

 

Actuellement François Gabart évolue par 50° sud, sur une route plus nord que celle de Sodebo, actuel détenteur du record, son avance s’est quelques peu réduit à 550 milles.