François Gabart a fort à faire avec la dépression qui l’accompagne, plus que le vent fort, c’est l’état de la mer qui est plus problématique pour le skipper. Néanmoins ce phénomène météo pourrait l’amener directement vers le Horn s’il parvient à se maintenir à l’avant de celle-ci.
François Gabart, skipper du trimaran MACIF :
« J’essaie de rester à l’avant (de la dépression) pour échapper à son centre. Ce sera un peu la course pendant trois ou quatre jours. Je fais encore le dos rond face à cette mer qui est de plus en plus grosse, d’heure en heure, pour essayer de rejoindre le cap Horn le plus vite possible ».
Qui plus est le marin s’est fait une frayeur hier en rencontrant un iceberg, dans une zone censée épargnée par les glaces dérivantes.
Actuellement François Gabart évolue par 50° sud, sur une route plus nord que celle de Sodebo, actuel détenteur du record, son avance s’est quelques peu réduit à 550 milles.