@SailGP Marseille : le Japon face à l’Australie en finale

Trois nouvelles courses étaient au programme de la finale du SailGP hierà Marseille. Les prévisions qui annonçaient de la pluie étaient exactes, pour le vent les orages les ont déjoués. En prévision du vent fort les F50 étaient pourvus ce samedi des petits foils et du petit foc, mais le flux perturbé par les nuages orageux n’aura pas été aussi fort que prévu. Le parcours était réduit sur la seconde manche, et sur la 3ème les bateaux naviguaient en mode archimédien avec une arrivée à la porte au vent.

Sans grosse surprise les équipages japonais et australiens ont trusté les premières places sur les deux premières journées et ce quelque soit les conditions. Ils s’affronteront donc en finale (qui se déroulera en match race) cet après-midi pour décrocher le million de dollars alloué au vainqueur de cette première saison du SailGP.

Seuls Phil Robertson et son équipage chinois ont réussi à obtenir une victoire de manche face aux vétérans de la précédente America’s Cup. Les autres manches revenant aux deux protagonistes

La troisième place est mathématiquement toujours possible pour les français mais ils devront pour cela laisser les américains, les anglais et les chinois derrière eux.

Billy Besson, barreur de SailGP France : « La communication à bord a été super. On est resté très concentrés sur la marche du bateau. C’est ce qui nous a permis d’avoir de bonnes phases de course. On a aussi essayé de jouer notre carte sur les manœuvres et là, on a été meilleurs qu’hier. On ne s’attendait pas trop à ce changement de vent. Nous nous étions entraînés toute la semaine avec les grands foils. Là, avec les petits, ça n’a pas été facile de trouver nos repères et on a eu beaucoup de mal à faire voler le bateau. Mais je suis ravi du comportement qu’on a eu aujourd’hui.

Pour demain, on espère qu’il y aura du vent ! Je me sens confiant dans le vent soutenu, je connais mon équipage, je sais qu’ils n’ont pas peur. S’il y a ces conditions et qu’on a la même attitude qu’aujourd’hui, je ne vois pas pourquoi on ne seraient pas devant. »

 

Stevie Morrison, cellule coaching : «  Ce qu’on souhaitait aujourd’hui, c’était rester stable en vol et voler plus haut… C’est ce qu’on a réussi à faire sur la première course. Pour la première fois, après cette manche, on a parlé tactique plus que technique ! Et puis le vent est tombé. On avait le petit foc, les petits foils et c’est la première fois qu’on se retrouvait dans cette configuration, donc on a eu du mal. Pour la dernière régate, on a dit à l’équipage : amusez vous et profitez. En tant qu’experts du catamaran, Billy et Marie savent faire marcher un bateau quand il est sur ses deux coques… On progresse, on progresse. En fait, le sentiment qu’on a maintenant, c’est qu’on peut gagner des courses !

C’est ce qu’on veut faire demain. Pour ça, il nous faut de bonnes conditions pour voler, sans trop de transitions. Il faut qu’on profite à fond de cette dernière journée. »

 

Baptiste Morel pour Voile-multicoques.com

 

Classement jour 2 Marseille après 6 manches

1- Australie, 56 points (2, 1, 2, 1,2, 2)

2- Japon, 56 points (1, 4, 1, 2,3, 1)

5- Chine, 45 points (5,3,5, 3, 1, 4)

3- Grande Bretagne, 42 points (3, 2, 3, 6, 4, 6)

4- France, 40 points (4, 5,4, 4,6, 3)

6- Etats Unis, 32 points (DNF, DNS, 6, 5,5, 5)

 

 

Général provisoire à la veille du dénouement

1- Australie, Tom Slingsby, finaliste

2- Japon, Nathan Outteridge, finaliste

3- Chine, Phil Robertson, 162 pts

4- Grande Bretagne, Dylan Fletcher, 162 pts

5- France, Billy Besson, 155 pts

6- Etats Unis, Rome Kirby, 155 pts

Trophée Jules Verne : démâtage de Spindrift 2 au large de Brest

Yann Guichard et ses équipiers avaient quitté Brest en début d’après-midi afin de rejoindre la ligne de départ d’une tentative de Trophée Jules Verne. Le skipper qualifiait cette tentative de dernière chance, la saison des record prenant fin, les conditions s’annonçaient musclées avec un début de parcours au près dans plus de 30 noeuds de vent et 2 à 3 mètres de houle.

Vers 16h15, le maxi trimaran a démâté  entre la pointe de Saint Mathieu et Camaret.
Au moment du démâtage Spindrift 2 évoluait alors dans un flux de secteur ouest d’une trentaine de noeuds, dans une mer de 3 mètres et naviguait 2 ris J3 (ORC) au près à 15-18 noeuds.

Le trimaran a été remorqué par une vedette de la SNSM jusqu’à Brest, le mât et la voilure ont été largués sur la zone du démâtage du fait de la proximité de la côte. Ils font l’objet d’un appel à la vigilance.

© Chris Schmid/Spindrift racing

Yann Guichard, skipper du Maxi Spindrift 2  : « L’équipage est sain et sauf. C’est allé très vite ! En quelques secondes, le mât était tombé… Nous sommes tous très tristes : cela faisait déjà deux mois que nous patientions pour cette nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne. C’était la fenêtre de la dernière chance… C’est forcément une très grosse déception pour toute l’équipe, autant en mer qu’à terre car nous étions prêts. Il y a eu un gros travail d’optimisation sur le bateau et tout s’arrête en quelques instants. » déclarait Yann Guichard

« Nous faisions route vers la ligne de départ : les conditions étaient musclées, avec trente nœuds de vent et trois bons mètres de creux. Et quelques minutes avant que nous engagions notre virement vers la pointe Saint-Mathieu, le mât s’est rompu pour une raison inconnue. Il n’y a pas eu de blessés à bord et c’est le plus important. Malheureusement, nous avons du larguer le mât à la mer pour ne pas prendre de risques pour l’équipage car nous n’étions qu’à un mille et demi des roches du Toulinguet. Des opérations sont en cours pour pouvoir récupérer le gréement au plus vite car les conditions météorologiques vont se dégrader dès mardi matin. Maintenant, on va essayer de se poser pour comprendre ce qui s’est passé et puis aller de l’avant. »

 

Trophée Jules Verne : retour à Brest pour Spindrift2

Yann Guichard et son équipage ont fait demi tour et s’apprêtent à entrer dans le goulet de Brest, seulement quelques heures après avoir quitter le quai Malbert.

© Chris Schmid/Spindrift racing

En cause pour ce faux départ, la météo avec une absence de vent au large et donc l’impossibilité d’accrocher le front qui devait les emmener à l’équateur. Le skipper en accord avec le routeur à terre ont donc choisi de retourner à terre et de se remettre en stand-by.

Une nouvelle fenêtre pourrait de nouveau s’ouvrir en fin de semaine pour l’équipage de Spindrift 2.

Trophée Jules Verne : top départ ce soir pour l’équipage de Spindrift 2

Yann Guichard et ses onze équipiers vont quitter le port de Brest cette après midi afin de rejoindre la ligne de départ de leur tentative de Trophée Jules Verne entre Ouessant et le Cap Lizard. Ils devraient débuter cette tentative de record autour du monde en équipage entre 22h et 1h.
L’équipage de Spindrift2 n’aura pas eu beaucoup d’opportunités météos durant ce long stand by. Ils bénéficieront des conseils de Jean-Yves Bernot, qui sera leur routeur à terre.


L’entame s’annonce atypique, comme l’explique le skipper de Spindrift 2, Yann Guichard :
« Nous n’avons pas eu d’ouverture depuis le début de notre stand-by mi-novembre ! C’est la première opportunité qui se dessine mais on va commencer par faire du près pour aller chercher un front dans l’Ouest qui va ensuite nous permettre de descendre avec du vent de Nord-Ouest vers les Canaries. À l’exception de cette entame, la route s’annonce assez classique avec une aile de mouette sous l’anticyclone des Açores…
L’anticyclone de Sainte-Hélène dans l’Atlantique Sud ne semble pas nous barrer la route, mais ne nous leurrons pas : nous avions prévu un stand-by jusqu’à la fin du mois de janvier et en partant en début de cette semaine, nous n’avons plus de joker ! Ce sera une tentative réussie ou non, il n’y en aura pas d’autres cet hiver… Il faut donc que nous fassions un temps correct (autour de 12 jours) pour arriver à la longitude du cap des Aiguilles. Francis Joyon et ses hommes n’avaient pas pu faire un super score lors de leur Trophée Jules Verne (12j 21h 22’) mais avaient enchaîné un Indien remarquable !  Spindrift 2 est prêt, l’équipage est prêt, nous sommes heureux de partir ! Il n’y a que la nourriture fraîche que Xavier Revil ira chercher lundi matin… Pour un départ du quai vers 18h00 et un passage de ligne tard dans la soirée. »

Le temps de passage estimé à l’équateur est d’environ cinq jours, il faudra ensuite un bon enchainement dans le grand sud afin d’aller chercher le chrono du détenteur du record, l’équipage d’Idec Sport en  40 j 23 h 30 min 30 s.

L’équipage de Spindritt 2 pour cette tentative de Trophée Jules Verne sera constitué de :
Yann Guichard (skipper)
Erwan Israël (navigateur)
Jacques Guichard (chef de quart/barreur-régleur)
Christophe Espagnon (chef de quart / barreur numéro un)
Xavier Revil (chef de quart/barreur-régleur)
François Morvan (barreur-régleur)
Antoine Carraz (barreur-régleur)
Thierry Chabagny (barreur /numéro un)
Ewen Le Clech (barreur-régleur)
Sam Goodchild (barreur / numéro un)
Thomas Le Breton (barreur-régleur)
Erwan Le Roux  (barreur-régleur)

Routeur à terre  : Jean Yves Bernot

 

GC32 : SAP vainqueur devant Alinghi sur les Extreme Sailing Series à madère, Argo vainqueur à Villasimus

Les deux circuits GC32 faisaient étape ce week end, à Madère pour les équipages des Extreme Sailing Series, et à Villasimus pour ceux du GC32 Racing Tour.

Baptiste Morel/Vole-Multicoques.org

A Madère, il aura fallu attendre une dernière manche comptant double, pour connaître le vainqueur de l’Act 3 des Extreme Sailing Serie, et c’est l’équipage sous couleurs danoises SAP Extreme Sailing Team qui remportait l’événement devant Alinghi qui terminait à 3 points du vainqueur.  Oman Air complète le podium en troisième position.
A noter le retour d’Adam Minoprio sur le circuit après sa campagne sur l’America’s Cup au sein de Groupama Team France.

Adam Minoprio, barreur de SAP Extreme Sailing Team :  » C’était extrêmement stressant là-bas. Le vent était encore plus instable que les deux autres jours. À un moment donné, nous étions les derniers à la première marque et nous avons réussi à repasser premier à la suivante. Ensuite, ce fut l’inverse dans la dernière manche. C’était très stressant pour nous de naviguer dans ces conditions et je suis certain que ce devait être également stressant pour le public, mais je suis très, très content d’en sortir vainqueur « .

Arnaud Psarofaghis co-skipper et barreur d’Alinghi :  » C’est une bonne journée pour nous, car nous avons sécurisé la deuxième place du général ici. Nous nous sommes bien bagarrés avec SAP Extreme Sailing Team toute la journée et nous aurions presque pu les battre sur la dernière manche, mais ils étaient vraiment plus forts que nous. Donc nous sommes vraiment satisfaits de cette deuxième place. Barcelone sera une autre course et une autre histoire, et nous avons hâte d’y être ».

 

Pete Greenhalgh, régleur de grand-voile d’Oman Air :  » Nous trois ; SAP Extreme Sailing Team, Alinghi et notre équipage étaient très, très serrés, et on s’échangeait des coups à gauche, à droite et au centre, mais parfois ça ne payait pas. Vous essayez parfois de ralentir un peu quelqu’un pour lui faire du mal, mais au final, tu finis par te faire vraiment du mal à toi-même. Nous n’avons pas bien navigué parfois. Nous voulions vraiment remporter l’Act et terminer troisième est une déception, mais en réalité, nous n’étions pas assez bons pour gagner. Nous sommes quand même satisfaits d’avoir été dans le match. J’ai l’impression que notre jeu a évolué, mais nous avons encore un peu de travail « .

 

 

L’Act 4 des Extreme Sailing Series 2017 se tiendra à Barcelone, du 20 au 23 juillet.

 

Extreme Sailing Series Act 3, Madère Résultats après 4 jours, 21 courses

Position / Equipe / Points

1e SAP Extreme Sailing Team (DEN) Rasmus Køstner, Adam Minoprio, Mads Emil Stephensen, Pierluigi de Felice, Nicolas Heintz 228 points.
2e Alinghi (SUI) Arnaud Psarofaghis, Nicolas Charbonnier, Timothé Lapauw, Nils Frei, Yves Detrey 225 points.
3e Oman Air (OMA) Phil Robertson, Pete Greenhalgh, James Wierzbowski, Ed Smyth, Nasser Al Mashari 220 points.
4e Red Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara, Stewart Dodson, Shane Diviney, Sam Meech, Will Tiller 199 points.
5e NZ Extreme Sailing Team (NZL) Chris Steele, Graeme Sutherland, Harry Hull, Sam Meech, Josh Salthouse 195 points.
6e Land Rover BAR Academy (GBR) Rob Bunce, Owen Bowerman, Oli Greber, Will Alloway, Matt Brushwood 169 points.
7e Team Extreme (POR) Mariana Lobato, Olivia Mackay, Owen Siese, Peter Dill, Micah Wilkinson, Francesca Clapcich 150 points.

Classement general des Extreme Sailing Series™ 2017

Position / Equipe / Points

1e Alinghi (SUI) 34 points.
2e SAP Extreme Sailing Team (DEN) 33 points.
3e Oman Air (OMA) 30 points.
4e Red Bull Sailing Team (AUT) 26 points.
5e Land Rover BAR Academy (GBR) 25 points.
6e NZ Extreme Sailing Team (NZL) 23 points.

 

Le GC32 Racing Tour faisait étape en Sardaigne, à Villasimus.
Jason Caroll et son équipage sur Argo ont survolé leurs adversaires et remportent la compétition avec 14 points de moins que Realteam, second, Mamma Aiuto! et Movistar – Ventana Group terminent à égalité à 2 points du second.
Au classement général du GC32 Racing Tour, Realteam pointe en tête devant Team Argo et Team Engie.

 

Oman Air remporte le GC32 Championship devant Alinghi et SAP Extreme Sailing

Au terme des cinq jours de régates, l’équipage d’Oman Air, mené par Phil Robertson, s’est imposé face aux dix autres équipages engagés sur ce premier championnat GC32.
Les « locaux » de l’étape n’auront jamais été réellement menacé au classement général. Alinghi et SAP Extreme Sailing Team ont bataillé pour la seconde place, l’équipage suisse a pris le meilleur sur les danois et s’impose à la seconde place au général devant SAP.
Une belle performance pour l’équipage mené par Ernesto Bertarelli, qui a barré son catamaran sur une bonne partie de ce championnat.
Red Bull Sailing Team prend la quatrième place devant les jeunes de Team Tilt et le Team ENGIE.
Là aussi, la performance est satisfaisante pour l’équipage du jeune team suisse, qui a nettement dominé les équipages qu’ils rencontreront lors de la prochaine Red Bull Youth America’s Cup.

Les équipages des différents GC32 vont désormais se répartir sur les différents circuits.
Oman Air, Alinghi, SAP Extreme Sailing Team, Red Bull Sailing Team, Land Rover BAR Academy seront de nouveau présents sur ce circuit, rejoint par le team néo-zélandais Tawera Racing.
Les équipes de Team ENGIE et du team Tilt ont été invité par les organisateurs des ESS afin de participer à la première étape des ESS.
Ce principe de wildcard devrait être de nouveau proposé sur chaque étape afin de pallier au plateau réduit et encourager l’émergence d’équipes locales.

Le plateau du GC32 Racing Tour (circuit européen) devrait être un peu plus fourni avec une dizaine d’équipages espérés.

Arnaud Psarofaghis, barreur d’Alinghi :
« En 3ème position ce matin, nous avions 7 points de retard sur SAP et 14 sur Oman Air. Etant donné les prévisions annonçant peu de vent, et donc peu de courses possibles, c’était assez difficile de viser la première place.
Mais on s’est dit qu’il fallait tout tenter dès la 1ère manche alors nous sommes partis à l’opposé de la flotte, ce qui a très bien payé puisque nous la gagnons avec une belle avance.
Lors de la 2ème course, nous avons tenté d’exécuter le même plan. Avec un peu moins de réussite sur le départ, nous trouvons une belle ligne au près qui nous fait passer en tête à mi parcours. Puis, la direction du vent a tourné vers la droite…-rires d’Arnaud-…et on s’est un peu manqué sur le moment exact où il fallait lancer la dernière manœuvre pour aller au plus vite couper la ligne d’arrivée. Oman Air en a profité pour nous rafler la victoire de manche d’une seconde ! »

Yves Detrey , n°1 d’Alinghi :
« C’était globalement une belle semaine de compétition. Un peu de vent nous a manqué sur deux des cinq journées mais nous sommes satisfaits de cette reprise avec une bonne vitesse au près et au portant et une très belle 2ème place au classement général ce soir.
Nous avons commencé la semaine sur le podium et n’en sommes jamais descendus. C’était important d’être régulier sur ce type de long championnat. Si on regarde les 16 courses en détail, notre plus mauvais score est une place de 7ème, quand nos adversaires ont réalisé des 8ème, 10ème ou dernière place pour disqualification au départ.
Alors certes nous avons ponctuellement moins figuré aux avant-postes que nos concurrents directs, mais au final ça paye puisque nous terminons devant eux au classement général ! Team Tilt et Engie remportent chacun deux courses mais terminent 5ème et 6ème ce soir. SAP en gagne quatre, termine trois fois 2ème, trois fois 3ème mais monte sur la dernière marche du podium.
En tous cas, je tiens à adresser une mention spéciale à Ernesto qui, appliqué et super concentré, n’a rien lâché. Après un an d’absence à la barre du GC, il a su, comme le disait Nico hier, assimiler en quelques heures d’entrainement ce que nous avons appris sur plusieurs mois. Chapeau !
Place maintenant à un jour de repos sans navigation, avant de reprendre les entrainements et d’en découdre à nouveau sur le plan d’eau de Muscat dès mercredi. »

© Loris von Siebenthal

Jocelyn Keller, régleur de Team Tilt :
« Nous avons eu des conditions plus difficiles les deux derniers jours avec moins de vent, et sommes déçus de ne pas avoir réussi à jouer avec les premiers jusqu’au bout. Nous avons beaucoup appris et nous réjouissons de continuer cette semaine sur les Extreme Sailing Series, on est à fond ! »

Sébastien Schneiter, skipper de Team Tilt :
« On a commencé assez fort en gagnant des manches, et terminant dans les trois premiers, on était satisfait de notre niveau de navigation. On a plus de difficultés sur la fin mais on a beaucoup appris et terminons cinquièmes, un résultat correct vu le niveau général. C’était génial avec l’équipage jeune, on a tout donné et avons pu tourner l’équipe à bord. On est vraiment dans une phase d’apprentissage, on a énormément appris et on se réjouit d’utiliser cela dans quelques jours sur les Extreme Sailing Series ! »

Oman Air toujours en tête du GC32 Championship

Après quatre courses hier, la journée a été écourtée aujourd’hui à Oman. Une seule manche a été courue dans 9 à 10 noeuds de vent, celui-ci est ensuite tombé, la seconde manche du jour a été annulée pour cause de dépassement du temps limite. Les conditions ne s’étant pas améliorées, le comité n’a pas pu lancer d’autre manche ce jour.

©Jesus Renedo/GC32 Championship Oman 2017

©Jesus Renedo/GC32 Championship Oman 2017

Oman Air mène toujours, cependant l’écart s’est réduit et SAP Extreme Sailing prend la seconde place du général grâce à une deuxième place de la seule manche du jour, les danois pointent à 4 points du leader et ont 3 points d’avance sur Alinghi. Team Tilt est 4ème devant le Team ENGIE.

Les régates reprendront demain dès 12h heure locale.

Oman Air en tête du GC32 Championship

Le championnat de GC32 a débuté aujourd’hui à Oman, avec 11 équipages en lice.
Cinq d’entre eux étaient concurrents sur les circuit  Extreme Sailing Series  en 2016 (Alinghi, Oman, Air, Red Bull Sailing Team, Land Rover BAR et SAP Extreme Sailing Team), trois concourraient sur le GC32 Racing Tour (Team Tilt, Team ENGIE et Argo). SVB Team Germany et Youth Vikings Denmark sont deux équipages crées cette année et qui représenteront respectivement l’Allemagne et le Danemark lors de la Red Bull Youth America’s Cup, Le Team Tilt, présent depuis plusieurs saisons en D35 et depuis l’année dernière en GC32 représentera la Suisse lors de cet événement qui précédera la finale de la 35 ème America’s Cup., et Land Rover BAR fera de même pour le Royaume Uni.
Tawera Racing est une nouvelle équipe néo zélandaise qui devrait intégrer le circuit des Extreme Sailing Series, qui peine à faire le plein de concurrents cette année.
L’objectif de ce championnat est de réunir les plateaux des différents circuits de GC32 à travers le monde.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org

Les conditions étaient idéales dans le sultanat pour cette première journée.
Cinq manches ont été disputées, et c’est le bateau omanais qui s’est montré le plus régulier, avec deux victoires de manches, une seconde, une troisième et une septième place, l’équipage d’Oman Air pointe donc en tête devant SAP Extreme Sailing et Alinghi à égalité de points, Team Tilt est 4ème à un point du podium et quatre du leader, Team ENGIE est 5ème.

Tanguy Cariou, coach du Team Tilt : « Nous sommes contents d’avoir commencé ce championnat, et dans des bonnes conditions. Nous faisons certaines bonnes choses, mais devons en travailler d’autres. On n’est pas encore à l’optimum dans notre façon de naviguer et ne sommes pas assez réguliers, ce qui explique qu’on ne tient pas toujours le rythme des premiers. »

Sébastien Schneiter, barreur de Team Tilt : « C’était notre première compétition en configuration Youth, c’est un bon début. Mais nous savons que nous avons encore des places à gagner, et allons travailler sur nos points faibles ces prochains jours. »

Ernesto Bertarelli, barreur d’Alinghi  : « Avec cinq courses courues aujourd’hui, nous avons réalisé le programme complet de cette première journée du championnat annuel de la classe GC32 à Oman. Ces bateaux volants sont vraiment de belles machines. Je prends beaucoup de plaisir à la barre !
Je suis satisfait du résultat avec une alternance de places de 3èmes et de 4èmes.
La régularité paye souvent sur une régate qui dure plusieurs jours. Car contrairement à certaines épreuves où l’on retire à la fin la plus mauvaise manche de la compétition, ici, toutes les courses vont compter. Chaque place et donc chaque point est important.
Nous pointons ce soir en 3ème position du classement général provisoire, à égalité de points avec SAP Extreme Sailing Team (2ème) et trois points derrière Oman Air (1er). C’est serré dans le haut du classement car l’autre équipage Suisse, Team Tilt, n’est qu’à un point derrière nous !
Nous attendons demain des conditions assez similaires à celles d’aujourd’hui et j’ai hâte d’en découdre à nouveau avec cette belle flotte de dix autres GC32.»

Nils Frei, régleur des voiles d’avant sur Alinghi  : « Nous avons eu un vent assez typique de la région, entre 9 et 13 noeuds de nord ouest, qui nous a permis de foiler au portant sur chacune des courses.
Les parcours sont plus longs que ceux rencontrés sur le circuit Extreme Sailing Series, on a donc plus de temps pour développer le jeu tactique. Les manoeuvres à réaliser sont globalement les mêmes mais on en fait un peu moins puisque nous ne sommes pas contraints par une digue ou un mur de devoir en enchainer plusieurs pour évoluer dans une zone de course restreinte (limites naturelles imposées par le format ‘stade nautique’ et proche du public des Extreme Sailing Series). On a même le temps ici de descendre le gennaker (voile de portant) lors des bords de près afin d’avoir moins de prise au vent.
Même s’il y a peu de points d’écart ce soir, on remarque tout de même que les trois premiers sont engagés sur le circuit Extreme Sailing Series (ESS), alors que les deux suivants courent sur le GC32 Racing Tour. Le concept des ESS serait-il formateur ?
En tous cas, les débuts de course à onze bateaux sont serrés ! Nous n’avons pas trop pris de risque aujourd’hui sur les départs, mais peut-être qu’il le faudra pour se maintenir dans le haut du classement. »