François Gabart poursuit sa descente de l’Atlantique au large du Brésil, il a mis un peu d’est dans sa route depuis quelques heures. L’objectif étant d’aller chercher la dépression qui est en cours de formation au large de Rio dès demain. Cette dépression devrait l’emmener vers le Cap de Bonne Espérance à grande vitesse en environ cinq jours, ce qui donnerait un temps de passage de 12 jours, soit deux jours d’avance sur le record de Thomas Coville.
François Gabart, skipper de MACIF :
« Nous allons chercher la dépression qui naît au Brésil et qui va descendre jusqu’au cap de Bonne-Espérance et, pour l’instant, ça se présente très, très bien.
Forcément, j’ai tapé dans le bonhomme, parce qu’il faut aller chercher un record qui a été positionné à 49 jours. Il faut se préserver afin d’être bon pendant 49 jours. Evidemment, on se met dans le rouge dès le début, mais il faut faire attention à ne pas dépasser la petite limite après laquelle on ne récupère pas bien.
l faut trouver l’équilibre pour réussir à rester en appui sur la coque centrale, mais ce n’est pas si facile quand on va vite. Je n’arrive pas à rester sur la coque centrale tout le temps et je ne suis pas encore hyper à l’aise à l’idée de dormir comme ça. Ça commence à venir, il faudra de l’entraînement encore. Du coup, mon sommeil est lésé, malgré la fatigue. J’ai réussi quand même à faire quelques siestes ».
Le retard du skipper sur le record s’est nettement réduit à 25 milles, dans quelques heures, le déficit devrait se transformer en avance, qui ne devrait donc cesser de croitre jusqu’au premier grand cap de ce tour du monde.
Le skipper a également été amené à effectuer une petite réparation sur sa galette de J1, à voir en vidéo.