François Gabart, sur son trimaran MACIF a accroché la dépression qui est née sur les côtes brésiliennes. Il est désormais dans un flux d’une quinzaine de noeuds, qui propulse le multicoque au double de la vitesse du vent. Ce flux devrait se renforcer.
En dehors de cette pression et des vitesses du navire qui en découle, c’est surtout la trajectoire de cette dépression qui est intéressante, cell-ci le mène vers les quarantièmes et le Cap de Bonne Espérance sur une route quasi directe.
La cellule météo, menée par Jean-Yves Bernot est donc aussi satisfaite que le skipper de cette situation plus que favorable pour le record.
Ce soir, l’avance sur le record de Thomas Coville se porte à 200 milles, et les routages donnent un temps de passage au Cap de Bonne Espérance de 12 jours.