Trois nouvelles courses étaient au programme de la finale du SailGP hierà Marseille. Les prévisions qui annonçaient de la pluie étaient exactes, pour le vent les orages les ontdéjoués. En prévision du vent fort les F50 étaient pourvus ce samedi des petits foils et du petit foc, mais le flux perturbé par les nuages orageux n’aura pas été aussi fort que prévu. Le parcours étaitréduit sur la seconde manche, et sur la 3ème les bateaux naviguaient en modearchimédien avec une arrivée à la porte au vent.
Sans grosse surprise les équipages japonais et australiens ont trusté les premières places sur les deux premièresjournées et ce quelque soit les conditions. Ils s’affronteront donc en finale (qui se déroulera en match race) cet après-midi pour décrocher le million de dollarsalloué au vainqueur de cette première saison du SailGP.
Seuls Phil Robertson et son équipage chinois ont réussi à obtenir une victoire de manche face aux vétérans de la précédente America’s Cup. Les autres manches revenant aux deux protagonistes
La troisième place est mathématiquement toujours possible pour les français mais ils devront pour cela laisser les américains, les anglais et les chinois derrière eux.
Billy Besson, barreur de SailGP France : « La communication à bord a été super. On est resté très concentrés sur la marche du bateau. C’est ce qui nous a permis d’avoir de bonnes phases de course. On a aussi essayé de jouer notre carte sur les manœuvres et là, on a été meilleurs qu’hier. On ne s’attendait pas trop à ce changement de vent. Nous nous étions entraînés toute la semaine avec les grands foils. Là, avec les petits, ça n’a pas été facile de trouver nos repères et on a eu beaucoup de mal à faire voler le bateau. Mais je suis ravi du comportement qu’on a eu aujourd’hui.
Pour demain, on espère qu’il y aura du vent ! Je me sens confiant dans le vent soutenu, je connais mon équipage, je sais qu’ils n’ont pas peur. S’il y a ces conditions et qu’on a la même attitude qu’aujourd’hui, je ne vois pas pourquoi on ne seraient pas devant. »
Stevie Morrison, cellule coaching : « Ce qu’on souhaitait aujourd’hui, c’était rester stable en vol et voler plus haut… C’est ce qu’on a réussi à faire sur la première course. Pour la première fois, après cette manche, on a parlé tactique plus que technique ! Et puis le vent est tombé. On avait le petit foc, les petits foils et c’est la première fois qu’on se retrouvait dans cette configuration, donc on a eu du mal. Pour la dernière régate, on a dit à l’équipage : amusez vous et profitez. En tant qu’experts du catamaran, Billy et Marie savent faire marcher un bateau quand il est sur ses deux coques… On progresse, on progresse. En fait, le sentiment qu’on a maintenant, c’est qu’on peut gagner des courses !
C’est ce qu’on veut faire demain. Pour ça, il nous faut de bonnes conditions pour voler, sans trop de transitions. Il faut qu’on profite à fond de cette dernière journée. »
La dernière journée de l’Act 2 du Sail GP San Francisco aura de nouveau été animée.
Photo: Lloyd Images for SailGP
Les deux courses en flotte permettaient aux anglais et aux australiens de s’imposer. L’équipage aux couleurs nippones figurait de nouveau en bonnes places avec une 2nde et une 4ème places. Les français terminaient quant à eux 5èmes des deux manches du jour, il manque encore quelques heures de vol à l’équipage tricolore pour capitaliser leurs beaux débuts de manches. Afin de parfaire les automatismes nécessaires à la parfaite maîtrise de ces F50, les franchies passeront par la case simulateur. Ceci semble avoir été particulièrement bénéfiques aux anglais, qui ont passé un cap grâce à cet outil.
Le duel en match race opposait donc l’Australie et le Japon. Une manoeuvre ratée sur le bateau japonais au passage de l’avant dernière bouée offrait la victoire finale aux australiens après un beau combat.
Les réactions du team français :
Franck Citeau, l’entraîneur du France Sait GP Team : « Aujourd’hui, c’était notre quinzième navigation sur le bateau. Nathan Outteridge, le barreur du F50 japonais en était à sa 250e. Quand on comprend ce delta, on comprend tout. On prend de beaux départs et puis on perd du terrain dans les transitions. Quand on passera tous les foiling tacks (virements de bord en vol), on sera davantage au contact. Ces bateaux sont de vraies usines à gaz et puis il y a la question de l’appréhension de la vitesse. Jusqu’à 12 nœuds de vent, ça va. Mais au delà, le bateau n’est plus le même, il faut passer cette appréhension, adapter les réglages, la puissance et le comportement à bord ».
Billy Besson, skipper du F50 tricolore : « La solution pour nous, confie, est d’aller faire du simulateur à Londres – développé par les ingénieurs de l’équipe suédoise de la dernière America’s Cup, ce simulateur de F50 a déjà permis aux équipes de s’entraîner à manœuvrer au sec – . Nous avons programmé deux journées là-bas avant New York et nous y repasserons 48 heures supplémentaires avant Cowes. Les Anglais y sont allés avant San Francisco et il semble qu’ils aient passé un énorme cran grâce à ça. En tout cas, on sait que chaque heure passée sur le simulateur ou sur le bateau est bonne à prendre. »
Prochain rendez-vous, à New York les 21 et 22 juin.
Classement SailGP San Francisco :
1 Australie 47 pts
2 Japon 46 pts
3 Grande Bretagne 43 pts
4 Etats Unis 37 pts 5 France 28 pts
6 Chine 27 pts
Classement général après Sydney et San Francisco :
1 Australie, Tom Slingsby, 93 pts
2 Japon, Nathan Outteridge, 91 pts
3 Grande Bretagne, Dylan Fletcher, 79 pts
4 USA, Rome Kirby, 68 pts 5 France, Billy Besson, 61 pts
6 Chine, Phil Robertson, 60 pts
La journée d’hier a été spectaculaire en baie de San Francisco avec les six F50 sur la ligne de départ pour cette première journée du second événement des SailGP.
Pour rappel, cette série, initiée et financée par Larry Ellison, double vainqueur de l’America’s Cup en 2010 et 2013, se courre sur les F50, des catamarans à foils et à aile rigide. Ces catamarans sont monotypes, ils ont pour base les AC50 de la 35ème Coupe de l’America, ils ont été reconditionnés pour les rendre strictement identiques et améliorés pour favoriser le vol stabilisé.
Photo: Lloyd Images for SailGP
Trois manches ont donc été courues, dans 15 à 2à noeuds de vent, avec des vitesses de plus de 30 noeuds au près et plus de 40 noeuds sur les portants.
L’équipage sous couleurs japonaises, mais mené par l’australien Nathan Outteridge a survolé la flotte avec trois victoires. Les Australiens ont également brillé avec deux 2ndes places et une 3ème, les anglais se sont également fait remarquer avec des places de 3,4 et 2.
Côté français, la journée aura été marquée par une accumulation de soucis, sur la première manche, Timothé Lapauw, un des grinders se blessaient au membre inférieur lors d’un empannageet finissait difficilement la manche avant d’être remplacé par Nicolas Heintz. Verdict pour le jeune français, déchirure partielle de l’ischio-jambier.
Sur les deux manches suivantes et malgré de bons départs, se sont des soucis techniques qui handicapaient les français ; avec des problèmes sur le système hydraulique de descente et de montée des foils.
Eloi Stichelbaut for SailGP
Les français pointent en dernière position, malgré de belles phases.
Classement provisoire après trois manches :
1 Japon 30 pts (1,1,1)
2 Australie 26 pts (2,2,3)
3 Grande Bretagne 24 pts (3,4,2)
4 Etats Unis 22 pts (4,3,4)
5 Chine 17 pts (6,5,5)
6 France 16 pts (5,6,6)
Trois régates sont prévues ce soir, deux en flotte dès 21h30 heure française, puis la finale entre les deux premiers en match race.
A suivre sur canal + sport ou sur l’application du SAIL GP
Le communiqué de presse à l’issue de cette saison des ESS 2017 :
SAP Extreme Sailing Team triomphe sur les Extreme Sailing Series™ 2017
L’équipage danois SAP Extreme Sailing Team a été couronné champion des Extreme Sailing Series™ 2017, tandis qu’Alinghi s’est imposé sur l’Act 8 à Los Cabos, présenté par SAP, après une phase finale saisissante.
Le vent faible a éveillé les craintes des équipages, soufflant juste assez pour lancer trois courses sur la fin de journée. Les Danois se savaient déjà victorieux avant le lancement de la course finale comptant double, mais Alinghi et Oman Air étaient toujours dans le match pour remporter la toute première édition de l’Act Mexicain des Extreme Sailing Series.
Pour Rasmus Køstner, co-skipper de l’équipage ravi de SAP Extreme Sailing Team, il s’agit d’un moment exceptionnel, étant sa première victoire dans ce Championnat majeur de Stades Nautiques depuis ses débuts en 2012.
« C’est un objectif que nous avons depuis longtemps, et c’est en fait la raison pour laquelle nous avons commencé le projet, c’est donc incroyable », a déclaré Køstner, qui a célébré avec ses coéquipiers : Jes Gram -Hansen, co-skipper et entraîneur, Adam Minoprio, barreur Pierluigi de Felice, le régleur de voile d’avant, Mads Emil Stephensen, embraqueur et Richard Mason, numéro 1.
Photo by Xaume Olleros / OC Sports
« Ça a été un super évènement et un exploit fantastique pour l’équipe. Je suis très fier de l’équipage et du travail accompli. Nous y sommes arrivés et profitons de ce moment, c’est certain », a ajouté Køstner. La victoire de son équipe a également été couronnée par la victoire du Trophée ‘Zhik Speed Machine’ pour avoir atteint la vitesse maximale de l’année sur cet Act 8 avec 33,7 nœuds, une statistique fournie par SAP.
Bien que le trophée de la saison ait été hors de portée pour Alinghi et Oman Air, leur classement sur l’Act s’est joué sur la dernière course de la journée. Sans être découragés par les deux victoires d’Oman Air, les Suisses ont devancé le syndicat omanais et remportent la victoire sur l’Act 8.
« C’était une journée difficile et nous n’avons pas bien très bien démarré. Nous sommes parvenus à revenir dans la deuxième course et tout était possible pour la dernière manche», a déclaré Arnaud Psarofaghis, co-skipper et barreur d’Alinghi, qui termine deuxième la saison.
« Nous nous sommes bien bagarrés avec Oman Air, mais nous avons réussi à les battre. Je pense que Phil Robertson [skipper d’Oman Air] a perdu à son propre jeu en essayant de nous rattraper et nous avons pris l’avantage à la fin. Nous félicitions SAP Extreme Sailing Team ; ça a été une très belle saison », a-t-il ajouté.
Malgré un effort louable dans les deux courses d’ouverture, Oman Air n’a pas été en mesure de rattraper son adversaire Alinghi et termine deuxième de l’Act pour pendre la troisième place du classement général sur la saison.
« Ça a été une belle bagarre et nous étions très proches de la victoire sur l’événement. Nous étions dans la bonne position à quelques reprises dans cette dernière course pour y arriver, mais les Suisses ont malheureusement un peu trop bien navigué pour nous faciliter la tâche ! Nous devions mettre les bouchées double mais nous n’avons pas concrétisé », a déclaré le skipper Phil Robertson.
« Ça a été un super événement, je suis très content de la façon dont nous avons navigué aujourd’hui mais nous aurions aimé être sur la plus haute marche du podium », a-t-il ajouté.
Avec SAP Extreme Sailing Team déterminé à maintenir son principal concurrent à distance, Red Bull Sailing Team a fait face à une rude bataille, qu’elle a perdue.
« SAP Extreme Sailing Team s’est dirigé vers nous dès le départ. Nous savions qu’ils arrivaient mais Adam Minoprio est un très bon navigateur de match-race et j’ai eu un mauvais jugement. Nous avons riposté mais ce n’était pas suffisant », a déclaré le skipper Roman Hagara, dont l’équipe termine quatrième de l’Act et de la saison.
Land Rover BAR Academy était mené cette semaine par le barreur Britannique Giles Scott, médaillé d’or olympique et navigateur sur l’America’s Cup, qui a réussi à devancer son rival de la Coupe, Josh Junior sur NZ Extreme Sailing Team. Les britanniques prennent la cinquième place de l’Act 8, permettant à l’équipage néo-zélandais de prendre la cinquième place au classement général.
L’action s’est intensifiée lors de la dernière manche comptant double, lorsque Team Extreme México a remporté sa première victoire. Le public était ravi pour l’équipage local, skippé par le navigateur mexicain Erik Brockmann et barré par le Britannique Chris Taylor.
« Nous n’aurions pas pu en demander plus. Nous avons vécu une deuxième course difficile aujourd’hui, donc nous n’avions rien à perdre pour la finale. Nous nous sommes dit ‘ c’est parti ! Allons faire le spectacle pour notre public !’ », a déclaré Brockmann.
« Nous avons pris un bon départ. Dans cette flotte, ce n’est pas si simple de garder son avance lorsque l’on est en tête à la première marque du parcours. Nous avons dû nous battre pour que ça passe et c’était tout simplement incroyable de pouvoir entendre la foule nous encourager. C’était très spécial. »
L’équipage invité américain de Lupe Tortilla Demetrio, qui participait à Los Cabos à sa deuxième compétition sur les Series après ses débuts sur l’Act 7 de San Diego, termine en bas du classement de l’Act 8.
L’Act 8 de Los Cabos, présenté par SAP, clôt une saison sensationnelle de 10 mois sur laquelle le Championnat de Stades Nautiques a visité huit villes sur trois continents. Ces navigations de haut-vol reprendront en 2018, dont le calendrier sera annoncé dans les prochaines semaines. Pour plus d’informations sur l’événement, visitez le site officiel.
Extreme Sailing Series™ Act 8, Los Cabos, présenté par SAP ; résultats après 4 jours, 20 courses (03.12.17) Position / Equipe / Points 1e Alinghi (SUI) Arnaud Psarofaghis, Nicolas Charbonnier, Timothé Lapauw, Nils Frei, Yves Detrey 224 points.
2e Oman Air (OMA) Phil Robertson, Pete Greenhalgh, James Wierzbowski, Ed Smyth, Nasser Al Mashari 212 points.
3e SAP Extreme Sailing Team (DEN) Rasmus Køstner, Adam Minoprio, Mads Emil Stephensen, Pierluigi de Felice, Richard Mason 209 points.
4e Red Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara, Hans Peter Steinacher, Stewart Dodson, Adam Piggott, Will Tiller 191 points.
5e Land Rover BAR Academy (GBR) Rob Bunce, Giles Scott, Oli Greber, Sam Batten, Matt Brushwood 157 points.
6e NZ Extreme Sailing Team (NZL) Graeme Sutherland, Josh Junior, Harry Hull, Andy Maloney, Josh Salthouse 157 points.
7e Team Extreme México (MEX) Erik Brockmann, Chris Taylor, Alex Higby, Tom Buggy, Danel Belausteguigoitia Fierro, Armando Noriega Negrete 153 points.
8e Lupe Tortilla Demetrio (USA) John Tomko, Jonathan Atwood, Matthew Whitehead, Tripp Burd, Trevor Burd 125 points.
Classement Final Extreme Sailing Series™ 2017 Position / Equipe / Points 1e SAP Extreme Sailing Team (DEN) 98 points.
2e Alinghi (SUI) 96 points.
3e Oman Air (OMA) 95 points.
4e Red Bull Sailing Team (AUT) 84 points.
5e Land Rover BAR Academy (GBR) 70 points.
6e NZ Extreme Sailing Team (NZL) 70 points.
L’équipage suisse a dominé ce second act des Extreme Sailing Series, dès la première journée de régate. La seconde a été annulée faute de vent. Le plan d’eau piégeux, avec de gros effet de sites, avec de nombreux changements de direction et d’intensité du vent.
Le team Alinghi profite de cette victoire pour prendre la tête au classement général, SAP Extreme Sailing Team, vainqueur à Oman ne prenant que la 4ème place de cette manche chinoise.
A noter la belle performance de l’équipage anglais de Land Rover BAR Academy qui prend la seconde place à Qingdao devant Oman Air.
Photo by Xaume Olleros / OC Sports
La prochaine étape aura lieu à Madère du 29 juin au 2 juillet.
Résultats desExtreme Sailing Series™ Act 2, Qingdao “Mazarin” Cup Position / Team / Points 1st Alinghi (SUI) Arnaud Psarofaghis, Nicolas Charbonnier, Timothé Lapauw, Bryan Mettraux, Yves Detrey 184 points.
2nd Land Rover BAR Academy (GBR) Rob Bunce, Chris Taylor, Will Alloway, Adam Kay, Sam Batten 173 points.
3rd Oman Air (OMA) Phil Robertson, Pete Greenhalgh, James Wierzbowski, Ed Smyth, Nasser Al Mashari 168 points.
4th SAP Extreme Sailing Team (DEN) Jes Gram-Hansen, Rasmus Køstner, Mads Emil Stephensen, Pierluigi de Felice, Richard Mason 168 points.
5th Red Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara, Hans Peter Steinacher, Stewart Dodson, Adam Piggott, Will Tiller 166 points.
6th NZ Extreme Sailing Team (NZL) Chris Steele, Graeme Sutherland, Shane Diviney, Leonard Takahashi Fry, Josh Salthouse 164 points.
7th Team Extreme (CHN) Liu Xue (Black), Bernardo Freitas, Martin Evans, Rob Partridge, Tom Buggy 121 points.
ClassementGénéral des Extreme Sailing Series™ 2017 1st Alinghi (SUI) 23 points.
2nd SAP Extreme Sailing Team (DEN) 21 points.
3rd Oman Air (OMA) 20 points.
4th Land Rover BAR Academy (GBR) 18 points.
5th Red Bull Sailing Team (AUT) 17 points.
6th NZ Extreme Sailing Team (NZL) 15 points.
L’arrivée des foils adopté par la classe Multi50 redynamise le circuit avec l’annonce de la construction d’un second bateau neuf (après celle de Ciela Village 2 de Thierry Bouchard). C’est le skipper Thibaut Vauchel-Camus, qui bénéficiera de ce nouveau trimaran qui arborera les couleurs de Solidaires En Peloton – ARSEP, qui oeuvre pour la recherche sur la Sclérose En Plaques.
Le futur skipper s’est déjà distingué en class 40 et plus récemment sur la série des Flying Phantom.
Le nouveau multicoque sera signé par le cabinet VPLP (Van Peteghem/Lauriost-Prévost), et la construction sera assurée par la société ENATA. Le trimaran sera bien évidemment au maximum de la jauge et doté des foils monotypes adoptés par la classe.
Thibaut Vauchel-Camus : « Je souhaite encore et toujours jouer la gagne. La Classe Multi50 permet de briller de manière spectaculaire lors de tous les grands rendez-vous océaniques et côtiers, en solitaire comme en équipage, pour un coût encore maîtrisable (peu de carbone, pas d’hydraulique, pas de mât basculant…). L’apport des foils va incontestablement redonner du lustre et de l’intérêt à ces bateaux en les rendant encore plus « sexy » aux yeux du public et des médias”.
Grâce au lancement de Ciela Village 2 de Thierry Bouchard, actuellement en construction sur plan VPLP, nous allons profiter de ces études tout en y apportant notre touche personnelle. Le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP sera construit au maximum de la jauge en terme de largeur (15,24 m), longueur (15,24 m) et tirant d’air (23,77 m). Nos bras de liaison, plan de pont et flotteurs seront sensiblement différents du bateau de Thierry Bouchard. Nous travaillons sur Saint-Malo en équipe en nous appuyant sur de grandes expériences du Multi50 et grâce à l’aide du Lycée Professionnel Alphonse Pellé (avec qui nous avons réalisé une maquette à l’échelle 1 du cockpit à l’ergonomie spécifique). La construction des moules a débuté. Le bateau sera construit, assemblé et armé à Dubaï avant d’être convoyé en septembre par la mer jusqu’à Cadix (ESP), soit près de 5 000 milles de prise en main. Nous effectuerons ensuite notre qualification pour la Transat Jacques Vabre entre Cadix et Saint-Malo, avec un co-skipper encore à déterminer. « Victorien Erussard, l’ami et complice de toujours est aujourd’hui à la tête du grand projet Energy Observer et n’est pas disponible cette année pour naviguer en course au large.
Erwan Le Roux, Président de la classe Multi50 : « L’ensemble de la classe Multi50 se réjouit de voir arriver ce nouveau bateau. Il me semble que l’esprit de ce projet correspond bien à celui de la classe: innovant, dynamique et sportif. Thibaut a montré de quoi il était capable en Class40. Ce sera un sérieux adversaire. Bienvenue également à ses partenaires très engagés et à bientôt sur une ligne de départ ! ».
Le bateau participera aux différentes courses inscrites au programme de la Classe Multi50 : Transat Jacques Vabre, Route du Rhum, The Transat, Transat Québec Saint Malo, ainsi qu’aux différents grands prix.
Arnaud Psarofaghis a brillé pour sa première année à la barre d’Alinghi sur les Extreme Sailing Series.
Le jeune marin suisse avait été désigné à la barre du GC32 d’Ernesto Bertarelli après le départ de Morgan Larson, qui rejoignait l’équipe d’Oman Air, principal adversaire de l’équipage suisse, avec Red Bull Sailing Team.
L’équipage d’Alinghi commençait la saison avec une 4ème place à Muscat, puis une victoire et de nouveau une 4ème place ; ensuite Alinghi enchainait les résultats qui menait l’équipe à la victoire avec une seconde place, puis quatre victoires d’affilé sur les quatre derniers acts.
Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org
Ce résultat était pourtant loin d’être assuré avant cette dernière étape en Australie, puisque Alinghi se présentait avec deux points de retard sur Oman Air. Morgan Larson et ses hommes ayant enchainés trois victoires d’acts, trois secondes places et une troisième avant l’ultime act.
L’équipage aux couleurs d’Oman commettait pourtant des erreurs, les réléguant à 19 points des suisse avant la dernière journée. Ils tentèrent de pousser leur adversaire à la faute, sans succès, et Alinghi était assuré de la victoire à l’issue de l’avant dernière manche courue à Sydney. Morgan Larson et ses hommes sur Oman Air devaient se contenter de la troisième place de l’act et la seconde marche du podium de la saison 2016 devant Red Bull Sailing Team et SAP Extreme Sailing Team.
Arnaud Psarofaghis, barreur et co-skipper d’Alinghi : « Nous sommes vraiment heureux et plutôt soulagés. C’était une journée très intense. Nous avions bien commencé mais après, nous avons pris quelques mauvais départs. Puis nous sommes entrés dans un jeu avec Oman Air qu’on n’avait pas vraiment envie de jouer.
A la mi-journée, Oman Air pouvait encore revenir, et c’est quand on a décidé de recommencer à naviguer simplement. Lorsque nous avons fait notre propre course sans suivre le peloton, nous étions vraiment rapides et cela a été la bonne solution pour nous. »
Morgan Larson, barreur d’Oman Air : « C’était une belle journée de navigation mais malheureusement nous avions un trop gros déficit à rattraper et Alinghi était un cran au-dessus. Nous avons bien tenté des choses et leur avons fait prendre quelques pénalités, mais ils en sont toujours revenus, comme ils savent si bien faire.
Nous aurions dû arriver à cet événement dans une position où Alinghi aurait eu besoin de mettre un ou deux bateaux entre nous pour gagner, mais au lieu de ça, nous étions quasiment ex-æquo et ça n’aurait pas dû être le cas. Mais nous ne pouvons pas être trop déçus, n’importe quelle place de podium sur ce circuit est une bonne chose. »
Roman Hagara, barreur de Red Bull Sailing Team : « Ce fut une saison difficile, cette première saison sur ces GC32s. C’est quand même génial de finir sur le podium de cette saison 2016. »
Les Extreme Sailing Series 2017 débuteront à Mascate (Oman), du 8 au 11 mars.
Extreme Sailing Series™ Act 8, classement de Sydney après 4 jours, 25 courses (11.12.16) Classement / Équipe / Points 1er Alinghi (SUI) Arnaud Psarofaghis, Nicolas Charbonnier, Timothé Lapauw, Nils Frei, Yves Detrey 238 points.
2ème SAP Extreme Sailing Team (DEN), Jes Gram-Hansen, Rasmus Køstner, Mads Emil Stephensen, Pierluigi De Felice, Renato Conde 226 points.
3ème Oman Air (OMA) Morgan Larson, Pete Greenhalgh, James Wierzbowski, Ed Smyth, Nasser Al Mashari 215 points.
4ème Red Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara, Hans Peter Steinacher, Stewart Dodson, Adam Piggott, Brad Farrand 215 points.
5ème Land Rover BAR Academy (GBR) Neil Hunter, Chris Taylor, Will Alloway, Sam Batten, Adam Kay 193 points.
6ème RNZYS Lautrec Racing (NZL), Chris Steele, Graeme Sutherland, Luca Hyatt Brown, Harry Hull, Logan Dunning Beck 178 points.
7ème Visit Madeira (POR) Diogo Cayolla, Frederico Mello, Gilberto Conde Luís Brito, Tom Buggy 177 points.
8ème Team Australia (AUS) Sean Langman, Seve Jarvin, Marcus Ashley-Jones, Gerard Smith, Rhys Mara 132 points.
Classement général des Extreme Sailing Series™ 2016 Classement / Équipe / Points 1er Alinghi (SUI) 101 points.
2ème Oman Air (OMA) 99 points.
3ème Red Bull Sailing Team (AUT) 91 points.
4ème SAP Extreme Sailing Team (DEN) 83 points.
5ème Land Rover BAR Academy (GBR) 70 points.
6ème Visit Madeira (POR) 63 points.
7ème CHINA One (CHN) 29 points.
8ème Team Turx (TUR) 11 points.
La finale du GC32 Racing Tour devait débuté demain à Marseille, dans le cadre du Marseille One Design, cependant les conditions météos prévues jeudi contraignent les organisateurs à annuler l’ensemble des régates. En effet le vent devrait souffler à plus de 30 noeuds et des rafales à 45 noeuds sont annoncées, avec une houle qui pourrait être importante.
Logiquement les régatiers resteront donc à terre, les dix équipages engagés en GC32 ont cependant pu s’entrainer en rade sud aujourd’hui dans des conditions variables.
Le début de la compétition devrait donc avoir lieu vendredi dans un flux toujours soutenu, alors que les conditions devraient être légères samedi et dimanche.
Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org
Franck Cammas fait son retour à la barre de Norauto powered by Groupama Team France, et reste le grand favori pour le titre, avec 3 points d’avance sur Team Tilt mené par Sébastien Schneiter. Armin Strom semble assuré de la troisième place avec 8 points d’avance sur Malizia-Yacht Club de Monaco.
Pierre Casiraghi et ses équipiers devront batailler face à Argo, Gunvor et Team Engie, ces trois équipes n’ayant qu’un point de retard sur le bateau monégasque.
Mamma Aiuto!, Realteam et Orange Racing sont en retrait et ne peuvent espérer accéder à la 4ème place.
Psarofaghis a dominé cette étape des Extreme Sailing Series de Lisbonne, et s’offre une troisième victoire sur le tour cette année.
Le team Norauto powered by Groupama Team France, wilcard à Lisbonne, aura donné du fil à retordre aux équipes des ESS, puisqu’Adam Minoprio et ses hommes terminent 2nd de cet événement.
Les autrichiens de Red Bull Sailing Team, menés par Roman Hagara, a mené la vie dure à Oman Air et s’impose sur la troisième place du podium au Portugal, alors qu’Oman Air échoue à la 4ème position, une première cette saison.
L’équipage aux couleurs du sultanat parvient tout de même à conserver la tête du championnat, mais Alinghi réduit encore l’écart à deux points du leader, Red Bull reste en lice pour la victoire avec 4 points sur Oman Air. Le podium se jouera sur le dernier Act de la saison à Sydney du 8 au 11 décembre.
Le programme 2017 a été dévoilé avec une saison qui aura principalement lieu en Europe :
– 08 – 11 Mars 2017 – Muscat, Oman
– 28 Avril- 1 Mai – Qingdao, Chine
– 29 Juin – 2 Juillet – Madeire, Portugal
– 20 – 23 Juillet- Etape à définit en Europe
– 10 – 13 Août – Hamburg, Allemagne
– 25 – 28 Août – Cardiff, Angleterre
– 19 – 22 Octobre – San Diego, USA
– 30 Novembre– 3 Décembre – Los Cabos, Mexique
Roman Hagara, skipper de Red Bull Sailing Team :
« Nous savions que dans la dernière course, c’était vraiment serré entre nous et Oman Air, mais aussi qu’Alinghi s’occuperait de leur cas. Nous avons pris le meilleur départ de ces quatre jours et sommes partis de là. C’était une course parfaite pour nous. »
Morgan Larson, skipper d’Oman Air : « Lisbonne est un site magique, ça a été un super événement et il faut rendre hommage à Alinghi. Ils étaient dans une forme incroyable et ont démontré qu’ils étaient la meilleure équipe sur ces bateaux en ce moment. Nous avons beaucoup de travail à faire pour rattraper notre retard mais nous allons rebondir après cet épisode. »
Adam Minoprio, skipper de Norauto : « Aujourd’hui, après les deux premières courses, Oman Air était revenu sur nous (4 points au général) mais nous avons gagné les deux manches suivantes et globalement réussi à gommer quelques ‘rush’ sur les manœuvres et aussi mieux géré le vent sur la suite de la journée. Nous finissons bien l’événement. Pour l’équipage, c’était super de venir affronter ces teams très compétitifs sur les Extreme Sailing Series. La dernière fois que j’ai régaté sur ce circuit, j’étais dans l’autre partie du classement. Sur ces parcours où tu es tout le temps entre deux bords, entre deux manœuvres, c’est un jeu très différent que sur le ‘Racing Tour’ et je suis heureux que nous ayons pu être si performants. Je tiens à remercier l’organisation des Extreme Sailing Series et tous les volontaires ici à Lisbonne. Nous avons vraiment été très bien accueillis, c’était un super événement ! »
Arnaud Psarofaghis, skipper d’Alinghi : « Nous avons commis quelques erreurs de plus aujourd’hui par rapport à hier mais notre performance était encore très solide et l’équipage a fait un super boulot, alors je suis vraiment content de notre troisième victoire d’Act. Nous savions que nous devions bloquer Oman Air lors de la dernière course. Nous avons vraiment attaqué Morgan et son équipage pour les faire ralentir dès le début. Je pense que nous pouvons gagner à Sydney. Nous avons juste besoin de battre Oman Air maintenant. Ce sera tout ou rien à Sydney et nous allons vraiment mettre la pression pour la victoire. Nous allons pouvoir nous reposer pendant quelques semaines et revenir encore plus forts.»
Credit – Lloyd Images
Extreme Sailing Series™ Act 7, classement à Lisbonne après 4 jours et 23 courses (09.10.16) Classement / Équipe / Points
1erAlinghi (SUI) Arnaud Psarofaghis, Nicolas Charbonnier, Timothé Lapauw, Nils Frei, Yves Detrey 252 points.
2èmeNORAUTO (FRA) Adam Minoprio, Thibault Julien, Thierry Douillard, Matthieu Vandame, Nicolas Heintz 242 points.
3èmeRed Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara, Hans Peter Steinacher, Stewart Dodson, Adam Piggott, Brad Farrand 223 points.
4èmeOman Air (OMA) Morgan Larson, Pete Greenhalgh, James Wierzbowski, Ed Smyth, Nasser Al Mashari 212 points.
5èmeSAP Extreme Sailing Team (DEN) Jes Gram-Hansen, Rasmus Køstner, Mads Emil Stephensen, Pierluigi De Felice, Renato Conde 192 points.
6èmeLand Rover BAR Academy (GBR) Neil Hunter, Chris Taylor, Will Alloway, Sam Batten, Rob Bunce 175 points.
7èmeVega Racing (USA) Brad Funk, Nick Thompson, Trevor Bund, Erick Rodriguez, Mac Agnese 155 points.
8èmeSail Portugal – Visit Madeira (POR) Diogo Cayolla, Frederico Mello, Nuno Barreto, Luís Brito, João Matos Rosa 153 points.
9èmeThalassa Magenta Racing (CAN) Sharon Ferris-Choat, Gemma Jones, Mariana Lobato, Annie Lush, Annemiek Bes, Elodie Mettraux 130 points.
Classement général des Extreme Sailing Series™ 2016 Classement / Équipe / Points
1erOman Air (OMA) 79 points.
2èmeAlinghi (SUI) 77 points.
3èmeRed Bull Sailing Team (AUT) 73 points.
4èmeSAP Extreme Sailing Team (DEN) 61 points.
5èmeLand Rover BAR Academy (GBR) 54 points.
6èmeSail Portugal – Visit Madeira (POR) 49 points.
7èmeCHINA One (CHN) 29 points.
8ème Team Turx (TUR) 11 points.
Le Maxi Solo Banque Populaire IX, qui sera mis à l’eau en juillet prochain a été dévoilé hier.
La majeure partie des éléments du bateau sont d’ores et déjà construits, l’assemblage des différentes pièces débutera fin 2016 et se poursuivra pendant que le skipper, Armel le Cléac’h disputera le Vendée Globe sur son monocoque IMOCA.
Ce nouveau trimaran, qui bénéficie du savoir faire du team Banque Populaire dans la conception de grands multicoques (ORMA, Banque Populaire V et VII), a été imaginé par le cabinet Van Peteghem – Lauriot Prévost , tandis que les appendices seront l’oeuvre de Martin Fisher.
Le multicoque sera au maximum de la jauge Ultim avec 32m de long pour 23m de large, pour un poids donné de 15 tonnes (ce chiffre est toujours à prendre en compte avec précautions) et un mât de 38m, à titre de comparaison, les derniers multicoques utilisés en solo sont un peu de deçà des mensurations du futur Banque Populaire IX avec 30mx21m et un mât de 35m pour MACIF et 31,5mx21,2m et un mât de 35m pour Sodebo Ultim. Banque Populaire IX sera donc plus puissant que ses concurrents déjà en lice sur le circuit. Les étraves sont de type perce vagues comme sur toutes les dernières créations du cabinet VPLP, les volumes de la coque centrale et des flotteurs seront réduits, comme sur MAcif, afin de conserver un poids mesuré afin de favoriser le vol. La partie aérodynamique s’annonce également soignée avec des carénages des bras de liaison, la seule inconnue demeure l’aménagement du cockpit, le skipper optera-t-il pour un cockpit semi ouvert comme sur Sodebo ultim ou un poste fermé comprenant la cellule de vie et la zone de manoeuvres comme sur MACIF ?
Les explications de Kevin Escoffier, responsable du bureau d’étude :
« La philosophie générale du projet est de construire une plateforme destinée au solitaire, dans les limites maximales du cadre de la catégorie Ultim, soit 32 m. de long et 23 m. de large. Ces bateaux de course ont une durée de vie importante ; ainsi, dans la perspective d’évolutions futures, on se dote d’une plateforme au maximum de la jauge, mais avec un plus typé pour le solitaire … Banque Populaire IX sera une évolution des Ultims actuels, en plus grand et plus puissant, un bateau léger, avec et mât basculant… On essaie d’être un cran au-dessus de l’évolution du moment. »
Concernant les appendices, les foils et les plans porteurs présents sur les trois safrans devraient permettre de sustenter totalement le bateau dès 23 à 25 noeuds de vent, et le soulageront grandement dans les vents plus faibles.
Kevin Escoffier, responsable du bureau d’étude :
« Armel était très satisfait du couple de redressement (point d’équilibre à la ndlr) de Banque Populaire VII.On reconduit ce couple de redressement tout en essayant de faire le plus léger possible, avec un plan de voilure plus élancé. Banque Populaire VII avait des déficits dans le petit temps et on s’attache à compenser ces manques. On sera en dessous du poids de Banque Populaire VII, tout en étant plus large, avec un même redressement. Le tout pour une plus grande sécurité. Parallèlement au gros œuvre, la fabrication des appendices (safrans et ) est l’une des composantes importantes du projet. Ils vont être omniprésents sur ce bateau. On est sur de nouvelles générations d’appendices. Des plans porteurs apparaissent sur les safrans de flotteurs, sur le central. »
Armel Le Cléac’h, futur skipper de Banque Populaire IX :
« Le Maxi Solo Banque Populaire IX est un bateau magnifique sur lequel on travaille depuis pas mal de temps avec le Team Banque Populaire. On utilise beaucoup notre expérience du Maxi Solo Banque Populaire VII. Ce qui change avec celui-ci c’est la vitesse et le poid, plus on le soulève avec les et plus il accélère. C’est à la fois passionnant car on a l’impression de planer mais ça devient de la conduite de haut vol qu’il faut alors maitriser pour assurer la sécurité sur un tour du monde. C’est un beau challenge ! J’ai fait déjà deux tours du monde, bientôt trois et ce flux d’expériences m’a donné envie d’aller en faire un nouveau sur ce nouveau maxi »
Programme sportif du Maxi Solo Banque Populaire IX
– Mise à l’eau été 2017
– Participation à la Transat Jacques Vabre 2017
Caractéristiques :
Longueur : 32.00 m
Largeur : 23.00 m
Poids : 15 t
Hauteur du mât : 38.00 m
Matérieux : Carbon/Kevlar/Normex
Surface de voile au près : 610 m²
Surface de voile au portant : 890 m²
Architectes : VPLP / : Martin Fisher
Chantier : CDK Technologie, C3 Tech pour les et Green Marine pour la coque centrale
Mât : CDK – Voiles :
Mise à l’eau : 2017