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Le skipper expliquait également que l’équipage va poursuivre sa route au sud, vraisemblablement jusqu’à 56° sud, avant de devoir de nouveau faire route au nord pour éviter une zone où des icebergs ont été signalés : » D’après les informations dont nous disposons, il n’y a pas de glaces dans les 48 heures qui viennent. En revanche, au milieu du Pacifique, on a déjà la position d’un certain nombre de « glaçons » dont un gros bébé de 7 kilomètres de long dont on sait pertinemment qu’il est en plein milieu mais beaucoup plus Nord, par 53°/54°. On va remonter tout doucement pour éviter cette zone de glaces qu’on a d’ores et déjà délimitée « .
Avant cette zone de glaces, les marins vont devoir faire face à des conditions très musclées dans 48 heures : » On sait qu’on va rencontrer des conditions difficiles dans 48 heures, juste après la Nouvelle-Zélande, en bordure d’un anticyclone. On va avoir des vents de Nord très très forts. On va être plein vent de travers avec 40 nœuds vraisemblablement. Il va nous être impossible de les éviter et ça ne va pas être très confortable parce que c’est l’allure où on ne peut pas ralentir, ou très difficilement. J’ai l’impression que ça va peut-être se terminer sous mât seul ou peut-être la grand-voile à trois ris, au minimum. Et puis tout de suite après, il n’y aura pas beaucoup de vent parce qu’il y a cet anticyclone. Pour l’instant, il y a une prévision d’une grosse dépression juste avant le cap Horn. A priori elle est une peu stationnaire dans cette zone. Mais on s’attend de toutes façons à tout à ces latitudes un peu complexes. Ca ne peut pas être une promenade de santé « .
L’équipage va donc profiter de conditions plus légères demain afin d’effectuer une inspection du trimaran et plus particulièrement du mât si les conditions de mer le permettent.
A découvrir sur Libération.fr un article sur le travail du routeur à terre du maxi Banque Populaire V, Marcel Van Triest.