Thomas Coville évolue désormais au sud de l’Australie, le skipper et son trimaran Sodebo Ultim décrochent un nouveau temps de référence entre Ouessant et le Cap Leeuwin en 21 jours 3 heures 9 min et 8s à 24,9 nœuds de moyenne.Ceci porte l’avance de Thomas Coville à 1 jours 12 heures 19 min sur le record de Francis Joyon sur Idec de 2007, et de près de 800 milles en distance.
L’océan indien aura été fidèle à sa réputation avec des conditions de mer difficiles, et une visibilité réduite.
Le skipper entamera dans 48 heures la traversée du Pacifique, il devrait pouvoir naviguer relativement sud jusqu’à l’antiméridien, il devra ensuite remonter de quelques degrés afin d’éviter une zone de glaces.
Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim :
« Sur la cartographie de mon écran d’ordinateur, je n’ai pas l’impression de me déplacer très vite.
Je ne vois pas grand-chose, pour ne pas dire rien. C’est ambiance hiver dans un brouillard permanent. Depuis cinq jours, j’ai vu une éclaircie, sinon il fait très gris, il pleut tout le temps. Il fait environ entre 1-0° degrés, soit -5° en ressenti. Je ne peux plus manœuvrer sur le pont sans gants. Ils sont souvent mouillés, alors j’alterne entre deux paires. Il faut tout protéger notamment les doigts et le nez pour ne pas qu’ils gèlent. Dans ce froid, chaque manœuvre est difficile et très engageante.
« Sur la cartographie de mon écran d’ordinateur, je n’ai pas l’impression de me déplacer très vite.
Je ne vois pas grand-chose, pour ne pas dire rien. C’est ambiance hiver dans un brouillard permanent. Depuis cinq jours, j’ai vu une éclaircie, sinon il fait très gris, il pleut tout le temps. Il fait environ entre 1-0° degrés, soit -5° en ressenti. Je ne peux plus manœuvrer sur le pont sans gants. Ils sont souvent mouillés, alors j’alterne entre deux paires. Il faut tout protéger notamment les doigts et le nez pour ne pas qu’ils gèlent. Dans ce froid, chaque manœuvre est difficile et très engageante.
Malgré ces conditions extrêmes, je suis content car ça ne se passe pas trop mal et on a une belle avance. C’est le tronçon où Francis avait été fort. C’est une bonne chose d’aller plus vite. Ça veut dire qu’on a bien travaillé avec Jean-Luc (ndlr Nélias – le routeur de Sodebo Ultim’). Ça signifie aussi qu’on est presque à la moitié et qu’on est bientôt sur le retour. »