Départ demain pour une nouvelle tentative de Trophée Jules Verne our l’équipage d’IDEC SPORT

Francis Joyon et ses cinq hommes d’équipage, Bernard Stamm, Alex Pella, Clément Surtel, Gwénolé Gahinet et Sébastien Audigane, (qui remplace Boris Herrmann) se préparent ce soir à larguer les amarres du trimaran IDEC SPORT.
L’équipage est attendu tôt demain matin sur la ligne de départ de cette nouvelle tentative de Trophée Jules Verne (tour du monde en équipage). La ligne au large d’Ouessant devrait être coupée entre 7 et 8h.
Les premières heures s’annoncent musclées avec une grosse houle, Marcel Van Triest, leur routeur espère un passage de l’équateur en 5 à 5 jours et demi.

Photo Jean-Marie Liot / DPPI / IDEC

Photo Jean-Marie Liot / DPPI / IDEC

Quelle est la situation météo pour ce nouveau départ ?
Francis Joyon : « La situation n’est pas des plus faciles, mais elle est mieux que celle qui nous a vus partir la première fois cette année. On se prépare à partir plus ou moins tôt pour aller chercher le vent de Nord à l’approche de la pointe bretonne. Après une fois, qu’on l’aura attrapé, cela déroulera jusqu’à l’équateur. Le vent s’annonce mieux établi en Atlantique Nord que lors de notre dernière tentative qui a tourné court. Le vent au sud du Cap Vert paraît bien soutenu et le Pot au Noir semble beaucoup plus clair. »

Qu’est ce qui a changé depuis votre précédente tentative ?
F.J. : « Le bateau a bénéficié d’une petite remise en état classique. On a refait un avitaillement. La principale nouveauté depuis la dernière fois reste le changement d’équipier, avec la venue de Sébastien Audigane pour remplacer Boris Herrmann. C’est un local de l’étape, puisqu’il est Brestois. Il a déjà fait plusieurs tours du monde, il connaît bien ces grands bateaux, notamment IDEC SPORT à bord duquel il a déjà navigué.  Il n’arrive pas en terre inconnue. »

Comment appréhendez-vous ce deuxième départ en moins d’un mois ?
F.J : « On commence à être habitué, même si on ne va pas dire que cela devient la routine, il faut quand même s’arracher à la terre pour aller faire un tour du monde. Le fait d’avoir fait un faux départ, nous a permis d’avoir un entraînement à ce genre de situation. Concrètement, on espère être à l’équateur en 5 jours et demi. L’Atlantique sud reste encore un peu flou, tout n’est pas très bien établi. On peut espérer le meilleur comme le pire, mais au bout d’un moment, il faut y aller ! »

 

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