Sodebo Ultim 3 face à un Pot au Noir difficile

Après l’abandon de la tentative de l’équipage du Gitana Team, Sodebo Ultim 3 est donc seul à poursuivre son tour du monde dans le cadre de ce Trophée Jules Verne.

L’abandon du Gitana Team faisait suite à un choc avec un OFNI ayant endommagé le foil et le safran babord, qui ne permettait pas de poursuivre dans des conditions optimales de performance et de sécurité, l’équipage a donc fait demi tou vendredi.



Après une belle journée hier à 30 nœuds de moyenne, l’équipage de Sodebo évolue depuis la nuit dernière dans le Pot au Noir qui semble particulièrement défavorable. En effet les 270 milles d’avance sur le temps du record de Francis Joyon et de l’équipage d’Idec Sport se sont transformés en une centaine de milles de retard. Alors qu’Idec avait pu tirer tout droit dans cette zone, les hommes de Sodebo ont du multiplier les virements et ont du opter pour une route sud ouest.

L’équipage a repris de la vitesse sur cette fin de journée à 17 noeuds mais toujours sur une route sud ouest. Les prochaines heures risquent d’être décisives pour déterminer si le temps du record est envisageable au Cap des Aiguilles sachant que les temps d’Idec dans le grand sud risquent d’être difficilement améliorables.

Duel autour du monde pour les équipages du Gitana Team et de Sodebo Ultim 3

Après le départ surprise de Sodebo Ultim 3 dans l’après midi, un autre coup de théâtre suivait en fin de journée mardi, puisque l’équipage du Gitana Team larguait également les amarres et lançait son maxi trimaran à l’assaut du globe 30 minutes après on concurrent.

L’équipage de groupe Edmond de Rothschild ne semblait pas vouloir laisser filer son concurrent, même sur une fenêtre qualifiée de moyenne, au risque de rester à quai sans de meilleures opportunités.


Sodebo Ultim 3 coupait donc la ligne de départ, entre Ouessant et le Cap Lizard, de ce Trophée Jules Verne cuvée 2020 à 2h55, tandis qu’Edmond de Rothschild en faisait de même à 3h26.
Si l’un des deux équipages parvient à boucler le tour du monde en moins de 40 jours 23 heures et 30 minutes, il reprendra le record à celui d’Idec Sport mené par Francis Joyon, et si le match race dans les temps du record se prolongeait le premier rentré s’accordera le record, tandis que l’autre prendra le 2ème temps sur la circumnavigation.



Les deux équipages sont donc de fait sur des routes quasi identiques, offrant déjà de superbes images, bord à bord au milieu du Golfe de Gascogne.
Ce soir, petit avantage à Gitana avec une dizaine de milles d’avance sur Sodebo ultime 3.

Les impressions des marins au départ :

Charles Caudrelier, skipper de Groupe Edmond de Rothschild : « Ce n’est pas si mal ce départ, parce que finalement nous n’avons pas le temps de faire monter la pression. On s’attendait à partir à n’importe quel moment. C’est le Trophée Jules Verne et plus que le départ, c’est surtout une belle arrivée qu’on vise. Ce sont plutôt les périodes d’avant-course qui sont stressantes ; le stress, lui, diminue, puis disparaît dans l’action. Dans nos têtes, cela fait un petit moment déjà que nous sommes prêts. Ce record, c’est différent d’une course puisque nous allons un peu nous battre contre un bateau fantôme, même s’il y a un autre bateau sur l’eau qu’on va regarder et suivre. On sait que de notre côté nous avons un bateau exceptionnel. Si nous une bonne météo avec un peu de réussite, on peut faire un temps canon. Ce bateau va vraiment vite ! »

Franck Cammas, skipper de Groupe Edmond de Rothschild: « Terminer ce tour du monde, c’est déjà un beau challenge. Évidemment, on a espoir de battre le record ; et c’est pour ça qu’on part. Mais rien n’est moins sûr lorsqu’on est sur le ponton du départ ! Ce qu’on part chercher dans l’Atlantique Sud, ça bouge encore. On n’est pas plus sûr en partant jeudi que ce soit mieux qu’en partant maintenant. On se disait que c’était risqué de partir avant notre concurrent dans une fenêtre moyenne, et il est moins risqué de partir derrière lui dans une fenêtre moyenne. Cela reste une fenêtre moyenne, mais lors de mon précédent record, en 2010 avec Groupama 3, nous étions partis avec une fenêtre très mauvaise et nous avons fini par battre le record. Bien sûr, l’idéal aurait été une fenêtre parfaite. Mais peut-être qu’elle n’existera pas cet hiver. Alors nous tentons déjà notre chance ce soir et après nous verrons… »

Jean Luc Nélias, routeur à terre de Sodebo Ultim 3 : « Ils vont s’élancer en tribord amure dans un vent de nord-ouest assez instable d’une vingtaine de nœuds, des conditions gérables pour un équipage de huit, répond Jean-Luc Nélias. Ils devraient ensuite avoir du vent fort de nord au large du Portugal avant de descendre rapidement vers l’équateur qu’ils pourraient franchir en moins de cinq jours. Une fois dans l’hémisphère Sud, l’enjeu est de négocier au mieux l’anticyclone de Sainte-Hélène pour arriver en moins de 12 jours au Cap des Aiguilles, en entrée d’océan Indien. Il faut pour cela attraper une dépression au niveau du Cabo Frio, à la hauteur de Rio, qui peut permettre de « couper le fromage » dans l’anticyclone, donc de faire une route plus courte et à haute vitesse. C’est ce que nous recherchons avec cette fenêtre, mais cela reste difficile à prédire, car c’est assez éloigné dans le temps et que la zone est instable. »

L’équipage de Sodebo Ultim 3 se lance sur le Trophée Jules Verne

Thomas Coville et ses sept équipiers ont quitté leur base de Lorient cet après-midi pour se diriger vers Ouessant et la ligne de départ du  Trophée Jules Verne, qui devrait être franchie dans la soirée.
Il s’agit d’un départ surprise, l’équipage composé de Thomas Coville, François Duguet, Sam Goodchild, Corentin Horeau, Martin Keruzoré, François Morvan, Thomas Rouxel et Matthieu Vandame n’étant revenu d’une navigation d’entraînement qu’en début d’après midi.

Crédits : Sodebo Voile


Cette fenêtre météo était également surveillée par son concurrent, le Gitana Team, mais les skippers, Charles Caudrelier et Franck Cammas ont préféré renoncer du fait d’une situation potentiellement défavorable dans l’Atlantique Sud.
L’équipage du maxi Groupe Edmond de Rothschild et son routeur Marcel Van Triest espèrent une autre fenêtre ce jeudi.



La lecture de la situation semble donc différente pour la cellule météo de Sodebo Ultim 3 (Jean-Luc Nélias,  Philippe Legros et  Thierry Briend)  qui envisage d’être dans les temps du record détenu  par Idec Sport (Francis Joyon) au passage du premier cap de ce tour du monde.

« Une bonne fenêtre, sur laquelle nous travaillons depuis samedi dernier, se présente, ce serait dommage de la rater, confirme Jean-Luc Nélias, qui. On ne trouve pas toujours de bons créneaux dans le Golfe de Gascogne à cette époque de l’année, il faut saisir toutes les opportunités, nous sommes contents de prendre cette fenêtre assez tôt dans la saison et nous sommes confiants. »

« L’équipe technique a fait un travail formidable pour boucler ces réparations dans un temps record et livrer vendredi dernier le bateau à 100% de ses capacités, nous avons gagné dix jours par rapport au timing prévu, indique Jean-Christophe Moussard, manager du Team Sodebo. L’équipage a ainsi pu naviguer dès la semaine dernière pour valider la dérive, il fallait procéder de même avec le foil en le mettant sous charge dans du vent. Comme il n’y en avait pas suffisamment ces trois derniers jours, nous avions programmé cette navigation technique ce matin. Entre-temps, Jean-Luc (Nélias) a vu une fenêtre se dessiner, le timing était serré, le défi logistique pour organiser cette dernière journée élevé, mais nous avons pris la décision de saisir l’opportunité. Tout le Team Sodebo s’est mobilisé pour permettre à Thomas et à son équipage de partir sereins. »

@SailGP Marseille : le Japon face à l’Australie en finale

Trois nouvelles courses étaient au programme de la finale du SailGP hierà Marseille. Les prévisions qui annonçaient de la pluie étaient exactes, pour le vent les orages les ont déjoués. En prévision du vent fort les F50 étaient pourvus ce samedi des petits foils et du petit foc, mais le flux perturbé par les nuages orageux n’aura pas été aussi fort que prévu. Le parcours était réduit sur la seconde manche, et sur la 3ème les bateaux naviguaient en mode archimédien avec une arrivée à la porte au vent.

Sans grosse surprise les équipages japonais et australiens ont trusté les premières places sur les deux premières journées et ce quelque soit les conditions. Ils s’affronteront donc en finale (qui se déroulera en match race) cet après-midi pour décrocher le million de dollars alloué au vainqueur de cette première saison du SailGP.

Seuls Phil Robertson et son équipage chinois ont réussi à obtenir une victoire de manche face aux vétérans de la précédente America’s Cup. Les autres manches revenant aux deux protagonistes

La troisième place est mathématiquement toujours possible pour les français mais ils devront pour cela laisser les américains, les anglais et les chinois derrière eux.

Billy Besson, barreur de SailGP France : « La communication à bord a été super. On est resté très concentrés sur la marche du bateau. C’est ce qui nous a permis d’avoir de bonnes phases de course. On a aussi essayé de jouer notre carte sur les manœuvres et là, on a été meilleurs qu’hier. On ne s’attendait pas trop à ce changement de vent. Nous nous étions entraînés toute la semaine avec les grands foils. Là, avec les petits, ça n’a pas été facile de trouver nos repères et on a eu beaucoup de mal à faire voler le bateau. Mais je suis ravi du comportement qu’on a eu aujourd’hui.

Pour demain, on espère qu’il y aura du vent ! Je me sens confiant dans le vent soutenu, je connais mon équipage, je sais qu’ils n’ont pas peur. S’il y a ces conditions et qu’on a la même attitude qu’aujourd’hui, je ne vois pas pourquoi on ne seraient pas devant. »

 

Stevie Morrison, cellule coaching : «  Ce qu’on souhaitait aujourd’hui, c’était rester stable en vol et voler plus haut… C’est ce qu’on a réussi à faire sur la première course. Pour la première fois, après cette manche, on a parlé tactique plus que technique ! Et puis le vent est tombé. On avait le petit foc, les petits foils et c’est la première fois qu’on se retrouvait dans cette configuration, donc on a eu du mal. Pour la dernière régate, on a dit à l’équipage : amusez vous et profitez. En tant qu’experts du catamaran, Billy et Marie savent faire marcher un bateau quand il est sur ses deux coques… On progresse, on progresse. En fait, le sentiment qu’on a maintenant, c’est qu’on peut gagner des courses !

C’est ce qu’on veut faire demain. Pour ça, il nous faut de bonnes conditions pour voler, sans trop de transitions. Il faut qu’on profite à fond de cette dernière journée. »

 

Baptiste Morel pour Voile-multicoques.com

 

Classement jour 2 Marseille après 6 manches

1- Australie, 56 points (2, 1, 2, 1,2, 2)

2- Japon, 56 points (1, 4, 1, 2,3, 1)

5- Chine, 45 points (5,3,5, 3, 1, 4)

3- Grande Bretagne, 42 points (3, 2, 3, 6, 4, 6)

4- France, 40 points (4, 5,4, 4,6, 3)

6- Etats Unis, 32 points (DNF, DNS, 6, 5,5, 5)

 

 

Général provisoire à la veille du dénouement

1- Australie, Tom Slingsby, finaliste

2- Japon, Nathan Outteridge, finaliste

3- Chine, Phil Robertson, 162 pts

4- Grande Bretagne, Dylan Fletcher, 162 pts

5- France, Billy Besson, 155 pts

6- Etats Unis, Rome Kirby, 155 pts

L’équipage australien remporte l’Act 2 du @sailgp, @SailGPFRA 5ème

La dernière journée de l’Act 2 du Sail GP San Francisco aura de nouveau été animée.

Photo: Lloyd Images for SailGP

Les deux courses en flotte permettaient aux anglais et aux australiens de s’imposer. L’équipage aux couleurs nippones figurait de nouveau en bonnes places avec une 2nde et une 4ème places. Les français terminaient quant à eux 5èmes des deux manches du jour, il manque encore quelques heures de vol à l’équipage tricolore pour capitaliser leurs beaux débuts de manches. Afin de parfaire les automatismes nécessaires à la parfaite maîtrise de ces F50, les franchies passeront par la case simulateur. Ceci semble avoir été particulièrement bénéfiques aux anglais, qui ont passé un cap grâce à cet outil.

Le duel en match race opposait  donc l’Australie et le Japon. Une manoeuvre ratée sur le bateau japonais au passage de l’avant dernière bouée offrait la victoire finale aux australiens après un beau combat.

Les réactions du team français :

Franck Citeau, l’entraîneur du France Sait GP Team :
« Aujourd’hui, c’était notre quinzième navigation sur le bateau. Nathan Outteridge, le barreur du F50 japonais en était à sa 250e. Quand on comprend ce delta, on comprend tout. On prend de beaux départs et puis on perd du terrain dans les transitions. Quand on passera tous les foiling tacks (virements de bord en vol), on sera davantage au contact. Ces bateaux sont de vraies usines à gaz et puis il y a la question de l’appréhension de la vitesse. Jusqu’à 12 nœuds de vent, ça va. Mais au delà, le bateau n’est plus le même, il faut passer cette appréhension, adapter les réglages, la puissance et le comportement à bord ».

Billy Besson, skipper du F50 tricolore :
« La solution pour nous, confie, est d’aller faire du simulateur à Londres – développé par les ingénieurs de l’équipe suédoise de la dernière America’s Cup, ce simulateur de F50 a déjà permis aux équipes de s’entraîner à manœuvrer au sec – .
Nous avons programmé deux journées là-bas avant New York et nous y repasserons 48 heures supplémentaires avant Cowes. Les Anglais y sont allés avant San Francisco et il semble qu’ils aient passé un énorme cran grâce à ça. En tout cas, on sait que chaque heure passée sur le simulateur ou sur le bateau est bonne à prendre. »

Prochain rendez-vous, à New York les 21 et 22 juin.

Classement SailGP San Francisco :
1 Australie 47 pts
2 Japon 46 pts
3 Grande Bretagne 43 pts
4 Etats Unis 37 pts
5 France 28 pts
6 Chine 27 pts

Classement général après Sydney et San Francisco :
1 Australie, Tom Slingsby, 93 pts
2 Japon, Nathan Outteridge, 91 pts
3 Grande Bretagne, Dylan Fletcher, 79 pts
4 USA, Rome Kirby, 68 pts
5 France, Billy Besson, 61 pts
6 Chine, Phil Robertson, 60 pts

 

@SailGP : du grand spectacle en baie de San Francisco

La journée d’hier a été spectaculaire en baie de San Francisco avec les six F50 sur la ligne de départ pour cette première journée du second événement des SailGP.

Pour rappel, cette série, initiée et financée par Larry Ellison, double vainqueur de l’America’s Cup en 2010 et 2013, se courre sur les F50, des catamarans à foils et à aile rigide. Ces catamarans sont monotypes, ils ont pour base les AC50 de la 35ème Coupe de l’America, ils ont été reconditionnés pour les rendre strictement identiques et améliorés pour favoriser le vol stabilisé.

Photo: Lloyd Images for SailGP

Trois manches ont donc été courues, dans 15 à 2à noeuds de vent, avec des vitesses de plus de 30 noeuds au près et plus de 40 noeuds sur les portants.

L’équipage sous couleurs japonaises, mais mené par l’australien Nathan Outteridge a survolé la flotte avec trois victoires. Les Australiens ont également brillé avec deux 2ndes places et une 3ème, les anglais se sont également fait remarquer avec des places de 3,4 et 2.

Côté français, la journée aura été marquée par une accumulation de soucis, sur la première manche,  Timothé Lapauw, un des grinders se blessaient au membre inférieur lors d’un empannageet finissait difficilement la manche avant d’être remplacé par Nicolas Heintz.  Verdict pour le jeune français, déchirure partielle de l’ischio-jambier.

Sur les deux manches suivantes et malgré de bons départs, se sont des soucis techniques qui handicapaient les français ; avec des problèmes sur le système hydraulique de descente et de montée des foils.

Eloi Stichelbaut for SailGP

Les français pointent en dernière position, malgré de belles phases.

 

Classement provisoire après trois manches :
1 Japon 30 pts (1,1,1)
2 Australie 26 pts (2,2,3)
3 Grande Bretagne 24 pts (3,4,2)
4 Etats Unis 22 pts (4,3,4)
5 Chine 17 pts (6,5,5)
6 France 16 pts (5,6,6)

Trois régates sont prévues ce soir, deux en flotte dès 21h30 heure française, puis la finale entre les deux premiers en match race.
A suivre sur canal + sport ou sur l’application du SAIL GP

Franck Cammas et Louis Viat remportent la Little Cup sur Groupama C

Le duo Cammas/Viat sur Groupama C ont dominé la phase de sélection en flotte de cette Little Cup 2015 en remportant cinq des six manches courues.

Ils s’imposent logiquement en finale de la compétition face au duo Benoît Marie/Benoît Morelle sur Axon Racing.

Les deux marins de Groupama avaient tous les atouts pour remporter cette compétition, leur Class C a été assez largement optimisé depuis leur victoire à Falmouth en 2013 et ils ont pu enchainer les heures de navigation sur leur bateau.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org

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Groupama C parvenait à foiler au près des 5,5 noeuds, et maintenait un vol stable. Ce qui n’était pas le cas de ses adversaires pourvus de foils (Norgador, Gstaad Yacht Club, Cogito 2015 et Rafale ETS).

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org

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Le team Axon Racing a brillé cette semaine, alors qu’ils n’était pas favori. Les deux Benoît ont su profiter d’une parfait connaissance de leur bateau, acquise grâce à nombreuses cessions d’entrainement sur « Cogito 104 ». Celui-ci a été prêté gracieusement par Steve Clark, double vainqueur de l’épreuve. Le catamaran performant dans les petits airs puisqu’archimédien n’aura pas démérité dans des vents plus soutenus face à la concurrence à foils.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org

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La finale s’est donc jouée vendredi en deux manches, dans un vent qui se renforçait.
Franck Cammas et Louis Viat parvenaient à gagner les départs, malgré de belles attaques de leur adversaire Axon Racing.
Le duo Marie/Morelle choisissait une mauvaise option dans la première manche et se retrouvait dans une veine sans vent, permettant à Groupama C de s’échapper. Axon Racing ne pourra pas lutter dans la seconde manche, avec un vent d’environ 7 noeuds, ses adversaires parvenaient à voler rapidement et le delta de vitesse était impossible à combler pour le catamaran archimédien.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org

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Samedi, aucune n’a pas être lancée faute de vent, la victoire était donc acquise pour Franck Cammas et Louis Viat et leur team Groupama. Ils remportent donc la Little Cup pour la deuxième fois, après leur victoire lors de la précédente édition à Falmouth en 2013.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org

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Axon Racing se classe 2nd devant Norgador, Sentient Blue, Gstaad Yacht Club, Rafale ETS et Cogito 2015.

La prochaine édition de la Little Cup aura lieu en 2017, elle sera de nouveau organisée par Hydros Fondation. Les villes en lice seraient Adu Dhabi, Berlin et Saint Tropez.

Axon Racing et Groupama C en finale de la Little Cup

Une seule régate a pu être courue aujourd’hui pour la dernière journée de Fleet Race de la Little Cup 2015.

L’attente a de nouveau été longue, mais les concurrents ont pu s’élancer vers 16h30. Rafale ETS parvenait à prendre le départ malgré un chavirage en rejoignant la zone de course.

Groupama C et Axon Racing passaient la première bouée en tête, le portant redistribuait les cartes dans un vent faiblissant. Sentient Blue prenait l’avantage sur ce bord et passait la porte 2 en leader devant Axon Racing et Norgador. Gstaad Yacht Club,  Groupama C et Rafale ETS fermaient la marche.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

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Le comité décidait de réduire le parcours à ce seul tour, Sentient Blue remportait donc cette manche, et la seconde place d’Axon Racing permettait Benoît Marie et Benoît Morelle de conforter leur place au général et d’accéder à la finale de cette Little Cup 2015.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

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Cette finale opposera donc dès demain, Franck Cammas et Louis Viat sur Groupama à Benoît Marie et Benoît Morelle sur Axon Racing. Elle se jouera au meilleur de trois manches.

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Le duo de Groupama C part favori de cette finale, avec un Class C beaucoup plus récent. Malgré tout dans des vents très faibles, Axon Racing peut tirer son épingle du jeu.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

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Franck Cammas, barreur de Groupama C : « Il était difficile pour nous d’avoir une préférence sur le bateau à affronter en finale. Car cela dépend de la météo : dans du vent très faible, on aurait préféré affronter Norgador qui doit, comme nous, trainer ses foils. Au contraire, dès qu’il y a un peu de vent, on préfère régater contre Axon qui n’est pas en mesure d’accélérer comme nous, notamment au portant »

 

Classement général de la LittlCup 2015 à l’issue des courses en flotte :
1. Groupama Sailing Team, 5 points
2. Axon Racing, 11 points
3. Norgador, 13 points
4. Sentient Blue, 20 points
5. Team Gstaad Yacht Club, 27 points
6. Rafale – ETS, 33 points
7. Cogito 2015, 36 points

 

Franck Cammas et Louis Viat sur Groupama C en route pour la finale de la Little Cup

Après une première journée musclée sur le plan d’eau genevois, les concurrents de la Little Cup ont connu des conditions plus lémaniques hier et avant hier avec des vents faibles.

Mardi, après cinq heures d’attente, une manche pouvait être lancée vers 16h3O dans 4 à 6 noeuds de vent. Franck Cammas et Louis Viat dominaient de nouveau les débats en prenant la tête de la course dès les premiers mètres et creusant régulièrement une belle avance. Benoit Marie et Morelle sur Axon Racing prenaient de nouveau une belle seconde place , devant Norgador et Sentient Blue, qui se battaient jusqu’à la ligne pour le gain de la 3ème place. Rafale ETS était de nouveau à la peine et terminait hors temps.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

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Steve Clark et Mike Costello du team américain Cogito 2015 officialisaient leur abandon sur cette édition suite à leur chavirage de la veille. L’aile d’Atheon étant trop gravement endommagée pour envisager une réparation.

Hier, le coup de vent prévu initialement n’est finalement arrivé que tard dans la soirée, et le comité envoyait les Class C sur l’eau vers 14h.

La première manche était lancée dans environ 5 noeuds de vent, de nouveau Groupama C prenait la tête de la flotte dès le départ et partait côté suisse, suivi de l’ensemble de la flotte, à l’exception de Norgador qui choisissait le côté « français » du lac.
Jean-Pierre Ziegert de Siebenthal et Arnaud Psarofaghis passait la porte au vent en 2nde position suivi de près par Axon Racing et Sentient Blue.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

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Norgador peinait sur le bord de portant, en choisissant le mauvais côté du plan d’eau, ce qui permettait à ses deux adversaires directs de prendre l’avantage, Axon Racing creusait une petite avance sur le team allemand sur ce bord.
Les positions resteront figées jusqu’à l’arrivée malgré un beau retour de Norgador sur le deuxième portant, mais qui échoue à quelques longueurs des allemands du team Sentient Blue. Team Gstaad prenait la cinquième place devant Rafale ETS.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

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Le vent gagnait quelques noeuds lors du lancement de la seconde et dernière manche du jour.
Franck Cammas et Louis Viat parvenaient à foiler dès les premières longueurs du premier bord de près, ce qui leur permettait de nouveau de s’assurer la victoire sur cette manche.
Les deux « sisterships » suisses, Norgador et Team Gstaad partaient du côté droit de plan d’eau, le reste de la flotte partant à gauche.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

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Les trois catamarans suisses arrivaient dans un mouchoir de poche à la porte avec un petit avantage pour Axon Racing devant Gstaad Yacht Club et Norgador.
L’avance de Groupama C ne cessait de se creuser sur le portant, Norgador parvenait à stabiliser son vol sur ce bord, ce qui leur permettait de se placer en seconde position, suivi par Axon Racing et Sentient Blue et Gstaad Yacht Club, sur lequel Billy Besson et Matthieu Vandame peinent  toujours à trouver les bons réglages pour exploiter pleinement leur catamaran.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

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Au classement général, Groupama C caracole en tête avec cinq victoires sur cinq manches courues devant Axon Racing (9 points) et Norgador (10 points).

Le comité est actuellement sur l’eau sans que les conditions ne soient favorables pour le lancement d’une manche. Une ou plusieurs manches peuvent être lancées jusqu’à 19 heures, si les conditions s’amélioraient pour cette dernière journée de Fleet Race.

Classement général à l’issue des 5 premières manches moins la plus mauvaise
1. Groupama Sailing Team, 4 points
2. Axon Racing, 9 points
3. Norgador, 10 points
4. Sentient Blue, 19 points
5. Team Gstaad Yacht Club, 23 points
6. Rafale – ETS, 27 points
7. Cogito 2015, 28 points

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.com

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La Little Cup débute demain à Genève

Les sept équipes engagées sur la Little Cup débuteront la compétition demain.
Les catamarans de la jauge Class C dotés d’ailes rigides, et pour plus de la moitié d’entres eux de foils seront menés par deux équipiers.

La compétition commencera par quatre jours de régates en flotte, qui permettront de désigner les deux équipages qui accéderont à la finale, qui se disputera en match race.

Baptiste Morel/Voile-Multicoques.org

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Les favoris sont Franck Cammas et Louis Viat, le duo français est le vainqueur de l’éditions 2013, et le catamaran Groupama C a été optimisé au cours des derniers mois, notamment au niveau des foils

Training Day 1

Training Day 1

Gstaad Yacht Club et Norgador sont menés par des duos expérimentés (Billy Besson/Matthieu Vandame et Jean-Pierre Ziegert de Siebenthal/Arnaud Psarofaghis) et possèdent les bateaux de l’ex team Hydros, finaliste de l’édition 2013. Là aussi les deux catamarans ont été optimisés afin de stabiliser le vol.

Training Day 1

Training Day 1

Les teams canadien de Rafale ETS, américain de Team Cogito sont également dotés de foils et feront figures d’outsiders, avec des budgets moindres.

Enfin le team suisse d’Axon Racing et l’allemand de Sentient Blue régateront sur des catamarans sans foils d’ancienne génération, et pourraient tirer leur épingle du jeu dans des conditions de vents faibles.