Trophée Jules Verne J7 : journée de transition

Spindrift 2 et IDEC SPORT sont dans une zone de transition au large de Salvador de Bahia, dans des vents modérés et instables, cette zone est large de 400 milles.
Les deux équipages espèrent rejoindre l’alizé d’Atlantique sud demain puis accrocher une dépression née au large de l’Argentine dans 48 heures.
L’avance s’est un peu réduite sur Banque Populaire V qui avait été rapide sur cette portion, elle est désormais de 200 milles pour IDEC SPORT et de 275 milles pour Spindrift 2.
Message du jour de Spindrift 2 :
Conditions faciles sous la douceur des tropiques pour Spindrift 2 et son équipage. Une mer plate et une douzaine de noeuds qui permettent au maxi trimaran de progresser à vingt deux noeuds tout de même. Cet épisode devrait durer jusqu’à ce soir au moins, et l’arrivée d’un front orageux qui créera plus d’instabilité. Alors l’équipage en profite pour effectuer des vérifications de routine. Au programme de la journée, démontage de barre pour Loic et Antoine, ascension dans le mât pour Sebastien Marsset et vérification de structure des flotteurs pour Thierry et François. Côté performance, ces conditions clémentes ne sont bien sûr pas idéales. Une partie de l’avance emmagasinée dans l’hémisphère nord devrait diminuer. Alors l’équipage prend son mal en patience et fait ce qu’il faut pour progresser à la rencontre d’une dépression d’ici 48 heures le long de l’Argentine.
CREDIT : IDEC SPORT

CREDIT : IDEC SPORT

Francis Joyon, skipper d’IDEC SPORT :
« On garde encore un peu de vent… Globalement on avance encore dans les 20 nœuds. Par moments il y a des petits trous, on ralentit et puis on repart… Le passage a l’air de se faire sans zone de calmes… mais Marcel (Van Triest, le routeur d’IDEC SPORT) nous met en garde en nous disant qu’en réalité nous aurions des zones de pétole.  Donc on anticipe un petit peu : on a mis tous les poids sur l’avant, on a déplacé les voiles et tous les poids à l’intérieur. Le but de ce matossage est de sortir un peu l’arrière du bateau de l’eau, afin de gagner un peu de vitesse dans le petit temps. On se prépare à se bagarrer sévèrement car il est important de sortir rapidement de cette zone. Plus on en sort vite, plus on attrape rapidement le vent suivant, bien sûr…
J’espère qu’on va commencer à y voir un peu plus clair dans une trentaine d’heures, que nous aurons alors dépassé les principales difficultés et que le bateau retrouvera une vitesse plus régulière. C’est vrai qu’il y a un petit peu d’incertitude météo sur cette zone ».

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