Transat berkely J2 : Macif talonné par Sodebo, casse de flotteur pour FenêtréA Cardinal

Après une journée et demi de course,  deux des trois ultimes se détachent de la flotte, Macif mené par François Gabart et Sodebo de Thomas Coville qui talonne son adversaire à moins de 5 milles. Actual d’Yves Le Blévec ne peut pas lutter en vitesse pure face aux deux derniers nés des maxis multicoques et pointe à une soixantaine de milles au large du cap Finisterre. Les deux leaders ont mis de l’ouest dans leur route après le passage de ce cap.

En Multi50, la flotte était emmenée par Erwan Le Roux (FenêtréA-Cardinal) jusqu’à 19h, le skipper a alors averti la direction de course de The Transat bakerly d’une avarie. Le 50′ progressait au portant dans 25-27 nœuds de vent de nord-est à une soixantaine de milles au large du Cap Finisterre, lorsque le flotteur bâbord a cassé. Le skipper de FenêtréA-Cardinal a sécurisé son trimaran, il fait désormais route au 135° à allure réduite et cherche avec  son routeur Jean-Yves Bernot, un port sur la côte portugaise ou espagnole Portugal ou l’Espagne qu’il pourrait rejoindre en sécurité.

Erwan le Roux,  skipper du Multi50 FenêtréA-Cardinal,«  J’étais sous ORC, avec deux ris dans la grand voile. Il y a eu un premier gros choc. Je n’ai pas vu ce qui s’est passé car j’étais sur la caquette. Après ça, je suis parti au tas comme si j’allais chavirer. Il a fallu que j’intervienne tout de suite. Je suis allé rouler le gennaker et c’est là que je me suis rendu-compte qu’il manquait à peu près la moitié de la partie du flotteur située entre le bras avant et l’étrave »

 

Thomas Coville (Sodebo Ultim’) à la vacation du matin : « C’était un départ pas forcément facile à exécuter car la ligne était proche du break water et surtout, le départ s’est fait juste après un front. Il fallait faire le bon choix de voile avant de partir. Il y avait beaucoup de choses à anticiper avant ce départ. Je n’avais pas envie de prendre trop de risques. Je voulais faire ça proprement. François était un peu tôt sur la ligne, il a dû faire une petite abattée. On était l’un à côté de l’autre, un peu comme dans les livres. C’était magique. François, qui est un peu plus rapide à cette allure, m’a distancé progressivement mais rien de dramatique. En fait, depuis quelques jours, on voit que la route Sud est un peu moins exposée que la route Nord. Et surtout pour la fin, avec cette porte des glaces assez Sud qui oblige à redescendre si l’on part vers le Nord. Cette route Sud n’a que des avantages. On était à vue jusqu’à Ouessant avec François, à 5-6 milles l’un de l’autre et on a passé le Fromveur à plus de 30 nœuds. »

Yves Le Blevec ; skipper d’Actual Ultim : « Je viens de passer la dorsale (la limite sud de l’anticyclone, ndlr), j’ai donc retrouvé du vent et je peux commencer à faire cap à l’ouest. Je ne chercherai pas à descendre plus vers le Cap Finisterre, il y a beaucoup de pression là bas, avec une mer très formée, ce ne serait pas productif.
Nous sommes en train d’échanger avec Christian
(Christian Dumard, son routeur, ndlr) car même si tout le monde a choisi la route sud, le jeu stratégique reste très ouvert !
La nuit s’est bien passée, mais j’ai quand même traversé quatre zones réservées au trafic des bateaux de commerce ! Je n’ai donc pas beaucoup dormi… L’horizon commence à s’éclaircir de ce côté-là.
Les deux grands Ulitms s’échappent logiquement, je fais ma course. Tout va bien à bord, j’ai fait très attention à chaque manœuvre, j’ai pris le temps nécessaire pour que tout aille bien. Je suis pour l’instant sous gennaker et grand-voile haute, je suis très attentif à tout. »

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