Francis Joyon, skipper et Patrice Lafargue, président du groupe IDEC, ont annoncé aujourd’hui le programme du marin.
L’acquisition de l’ex Banque Populaire VII, ex Groupama 3, étant acté, l’annoncé la plus logique était une reprise des tentatives de records en solitaire pour Francis Joyon qui a collectionné les temps en solo au cours des dernières années.
Or c’est tout autre chose que le skipper a dévoilé, une tentative de Trophée Jules Verne dès cet hiver.
Cette tentative sera fait avec un équipage réduit (6 maximum). La préparation et les navigations d’entrainement seront courtes.
Francis Joyon récupérera le trimaran le 15 septembre, il entrera alors en chantier pour recevoir ses nouvelles couleurs, et réinstaller le mât utilisé en solo. Celui-ci a été préféré par le skipper pour une question de légèreté, de fiabilité et de performance (ce mât étant plus performant que le gréement d’origine version équipage de Groupama 3) dès 20 noeuds de vent.
Le stand by débutera dès la fin novembre.
La confrontation directe avec Spindrift 2, le maxi trimaran de 40m qui sera mené par Yann Guichard et Dona Bertarelli, est donc une possibilité.
Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi le bateau sera plus rapide sur un tour du monde (poids agilité) ? Pourquoi Franck Cammas n’y avait pas pensé à l’époque ?
Le mât version solo semble être un avantage dès que le vent est supérieur à 20 noeuds, ce qui correspond à une bonne partie du tour du monde. Ceci abaisse également le centre de gravité du bateau, ce qui facilite le passage dans la mer, les contraintes sont également moins importantes au niveau structurel. Il est également plus léger.
Yann Guichard et le team Spindrift racing, ont également fait le même choix avec un nouveau mât de 42m contre 45 lorsque le bateau portait les couleurs de Banque Populaire.
Architectes et skippers de l’époque avaient probablement envisagé ceci, mais les objectifs portaient également sur d’autres records avec des phases de transition nécessitant parfois plus de toile, qui plus est ils n’étaient pas dans une optique d’optimisation de leurs bateaux qui étaient à l’époque ce qui se faisait de plus peformant.