Nouvelle démonstration de l’équipage de Dean Barker sur ce deuxième duel face à Luna Rossa hier à San Francisco
Emirates Team New Zealand part sous le vent du catamaran italien mais mieux lancé, permettant aux néo-zélandais de passer la première bouée avec quelques secondes d’avance, sur le second bord, ils creusent un peu plus.
Sur le troisième bord, coupe de théâtre, le mousqueton de la drisse de voile d’avant des kiwis casse, l’équipage tente d’affaler la voile pendant 3 minutes avant d’abandonner celle-ci, leur bateau d’assistance se chargeant de la récupérer.
© ACEA / PHOTO GILLES MARTIN-RAGET
Malgré la perte de cette vole, Luna Rossa n’arrive pas à refaire son retard, et malgré un manque de stabilité du au déséquilibre consécutif à l’absence de voile d’avant, les kiwis augmentent le delta à chaque passage de marque. Emirates Team New Zeland termine la régate avec 2 minutes et 19 secondes d’avance. La cellule arrière du bateau italien a de nouveau fait la même erreur que lors du premier duel en sortant du cadre imposé, s’auto infligeant une pénalité.
Dean Barker, barreur d’ETNZ : « Ce fut un incident frustrant et vraiment déplorable . Nous n’avons jamais eu de problème à ce niveau. C’est inévitable lorsqu’on commence à régater. Le seul point positif à noter est le superbe travail de l’équipage qui a rapidement réagi face à la situation en la gérant du mieux possible. La manière dont ils y ont fait face fut la bonne. C’est beaucoup plus difficile d’empanner sans voile d’avant. Nous n’avons pas empanné aussi efficacement qu’avec. Et à l’inverse, si vous deviez naviguer qu’avec la voile d’avant, les dérives et les safrans seraient aussi réglés différemment pour mieux équilibrer le bateau. »
Max Sirena, skipper de Luna Rossa : «Nous avons effectué quelques optimisations à bord pour notamment améliorer l’aérodynamisme. Aujourd’hui, les Kiwis ont démontré leur vitesse tout le long du parcours. Nous avons bien navigué aussi, ce qui était notre objectif principal, mais en tant qu’équipage nous devons essayer d’augmenter notre vitesse dans les semaines à venir ».
A noter aujourd’hui la mise à l’eau du second AC72 d’Artemis Racing, le bateau devrait effectuer ses premières navigations d’ici la fin de semaine.
Sander van der Borch / Artemis Racing